Je continue de charger mon son sac à dos pour marcher dans le passé comme ici de Gentioux Pigerolles au Mont Gargan afin de m'ouvrir de nouveaux horizons.
La découverte de ces photos dans un coin d'une bibliothèque du sanctuaire de Cameleyre a inspiré des balades Reclusiennes d'une troisième dimension que le hasard allait conceptualiser avec l'aide de Nico et de Roland.
Situé à la frontière du Cantal et du Puy de Dôme, il se raconte en trois épisodes : une Reclusienne type, la Résistance, pour finir par une explosion libertaire pour célébrer ce séjour particulier !
C’est en lisant " Un beau matin d'été " que j’ai réalisé combien cet auteur était important à nos yeux d'utopistes-réalistes. Nico est venu par la suite compléter cette information en me détaillant l'engagement du poète anglais lorsqu'il est reparti en Espagne défendre la République attaquée par les putschistes de tous bords (armée, église, latifundistes).
Dans ce second épisode de l’histoire de ce ruisseau, j'ai dû mener une première enquête du côté de Lesperon pour savoir où se cachait la source.
Quant à l'embouchure du côté de Contis, ce fut tout simplement une révélation !
Élisée Reclus comme à son habitude, l'Association Mémoire en Marensin et et le Maire du village m'ont soufflé ces idées de randonnées harmonistes qui allaient accompagner ce ruisseau caméléon qui changeait de nom à sa convenance tout au long de sa descente vers l'océan. Et ce sont les créateurs-inspirateurs de la Folle Journée de Lévignacq qui m'ont révélé l'étonnante histoire de ce cours d'eau !
Avant de me lancer sur les traces de cette histoire, j'ai dû attendre que les divagations hivernales de l'Adour retrouvent un niveau acceptable, sinon il était impossible de déambuler à proximité ou au milieu des fameuses Barthes qui l'entourent. Les barthes sont des zones humides souvent inondées qui accompagnent de Pontonx à Tarnos la descente du fleuve vers l'embouchure.
Dans ce second épisode, le hasard et la chance vont nous conduire vers un sanctuaire du savoir. Et tant qu'il y a aura des librairies indépendantes, des bibliothèques ou des médiathèques, il y aura de la joie. Et le fascisme finira par s'éteindre à petit feu lorsque la connaissance finira par supplanter la bêtise mortuaire de ces affreux qui ne nourrissent que de l'ignorance de l'autre !
On m'a souvent dit que le fascisme était un épiphénomène dans notre pays. Pourtant Zeev Sternhell rappelait que la France n'avait jamais été vaccinée du fascisme malgré sa tradition républicaine. Nous nous rendons en Haute-Vienne pour étudier cette évidence.
Ce parcours concentré de subtilité politique, je l’ai effectué à plusieurs reprises pour en décrire une dernière fois la quintessence philosophique. Avec la toute récente découverte de cette plainte pacifiste remise à sa juste place en 2017 sur le monuments aux morts de Tarnos !
Alors que j’étais occupé à marcher en toute tranquillité dans une ancienne élégie familiale, j'étais loin de me douter que quelques jours plus tard la guerre serait déclarée. Alors pour essayer de comprendre l'inexplicable, j'ai sollicité Jean Rostand.