En 2006, j'ai publié un roman, «32 jours de mai». En plusieurs épisodes, je reprends ici des extraits qui disent, du 14 mai au 16 juin 1968, le quotidien d'une soixanthuitarde, alors étudiante en philosophie à la Sorbonne, et très engagée dans ces journées de lutte, de suspension de la vie ordinaire, d'emballement des corps, des cœurs et des âmes.
Troisième épisode les 20, 21,22,23 mai
En 2006, j'ai publié un roman, «32 jours de mai». En plusieurs épisodes, je reprends ici des extraits qui disent, du 14 mai au 16 juin 1968, le quotidien d'une soixanthuitarde, alors étudiante en philosophie à la Sorbonne, et très engagée dans ces journées de lutte, de suspension de la vie ordinaire, d'emballement des corps, des cœurs et des âmes.
Deuxième épisode les 16,17,18,19 mai
Le mot « néoféminisme » ne désigne pas les jeunes féministes pour les distinguer de leurs ancêtres du MLF. Ce terme a une fonction idéologique. Il sert moins à exprimer un désaccord qu’à nommer le féminisme ou les féministes qui ne conviennent pas, ou qui ne sont pas convenables. Il est un outil de disqualification plurielle.
En 2006, j'ai publié un roman, «32 jours de mai». En plusieurs épisodes, je vais reprendre ici des extraits qui disent, du 14 mai au 16 juin 1968, le quotidien d'une soixanthuitarde, alors étudiante en philosophie à la Sorbonne, et très engagée dans ces journées de lutte, de suspension de la vie ordinaire, d'emballement des corps, des cœurs et des âmes. En premier épisode, les 14 et 15 mai.
Le 10 mars, au croisement des rues Vieille du Temple et Francs-Bourgeois à Paris, a été inaugurée la place Monique Antoine. Ci-dessous mon hommage à une avocate, engagée dans la lutte en faveur de l'indépendance de l'Algérie, puis dans les luttes féministes, notamment en faveur de la libéralisation de l'avortement (en 1973 co-fondatrice et présidente du MLAC) ou contre le viol...
Quand la vague est portée par des personnes qui ne sont pas des professionnel-les du militantisme, elle se déploie sur toute l’étendue de la plage. C’est bien ce qui se déroule sous nos yeux : on est passé du viol au harcèlement, du harcèlement au sexisme, du sexisme à la place des femmes, de la place des femmes à la question du pouvoir : sexuel, économique, politique, culturel, médiatique...
Par martinestorti
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Ce n’est pas tant l’instauration d’un ordre moral qui se joue, bien plutôt la récusation salutaire d’un ordre moral ancien, tenace et persévérant, qui apprend aux hommes à céder à leurs désirs et aux femmes à céder sur leurs désirs. Ce qui est dit, répété fort vivement depuis quelques mois est très clair et tient en une phrase: mon corps n'est pas à votre disposition.
Par martinestorti
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Une lecture ethnico-raciale de la population française est devenue un must, s’exerçant tantôt avec l’alibi de la cause de « la France périphérique » et/ou du « peuple », tantôt avec celui de la cause dite « décoloniale » des « racisés », des « descendants du colonialisme ou de l’esclavage ».
A chaque épisode de l’émancipation des femmes, à chaque moment de leur affirmation sur la scène politique, à chaque progrès de leurs droits, le même
refrain s’entonne, celui d’une double peur : celle de l’annulation de la différence des sexes, celle de l’émasculation des hommes.
En lisant la tribune publiée par Libération (27 septembre 2017), titrée « Contre la pénalisation du harcèlement de rue », j’ai rajeuni de plus de 40 ans. Ce n’est pas forcément désagréable, quoique l’aspect répétitif lasse quand même un peu !Les signataires fonctionnent en effet avec un logiciel déjà rencontré, notamment dans les années 70 à propos de la lutte contre le viol.