Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)
Paris - France
La mise en place de quotas en faveur des jeunes issus de l'immigration constitue un premier pas pour lutter contre la "communautarisation" des liens sociaux. Le critère de l'origine est prohibé par l'article 1er de la Constitution, mais l'identité peut être considérée par la gauche et la droite comme une nouvelle norme constitutionnelle acceptable par le corps électoral consulté par référendum...
La police et les banlieues, une longue histoire. La police et les jeunes de banlieue en sont une toute autre. Nous venons d’apprendre, non sans émotion, la triste mort de Gaye Camara, tué de huit balles dans le corps, dont une dans la tête, ce jeudi 18 janvier 2018. Une mort qui ne pourrait trouver aucune justification dans notre Etat de droit.
par Romain PEREZ, coordinateur du think tank « Le Jour d’Après » (JDA),
Asif ARIF, avocat au barreau de Paris
et Mehdi Thomas ALLAL, maître de conférences à Sciences Po
Pour Nicolas Sarkozy, tous les moyens sont bons pour calomnier les musulmans et capter l'électorat du Front national. Les auteurs de cette tribune incitent leurs lecteurs à ne pas être dupes, en rappelant que ce jeu dangereux peut conduire à un désastre : les citoyens préférant traditionnellement l'original à la copie, la victoire de l'extrême-droite à la prochaine élection présidentielle !
Alors que de nombreux chroniqueurs politiques se complaisent désormais dans la dénonciation du malaise identitaire français, il est indéniable que les pouvoirs publics n’en font toujours pas assez ou trop peu pour prévenir les troubles psycho-sociaux provoqués par les racismes et les discriminations subis par de nombreux salarié-e-s, qu’elles ou qu'ils soient issu-e-s du privé ou du public.
Comment ne pas réagir aujourd’hui face à la recrudescence d’actes antisémites perpétrés à l’occasion des rassemblements en faveur de la cause palestinienne !