Bilan des victimes de l’incendie d'Evin selon la télé d'état était de 40, puis baissé à 4 et finalement à 8. C'est die le flou juridique. La section 7 touchée par l'incendie, jouxte la section 8 dont on est sans nouvelle, et où sont gardées les protestataires arrêtées depuis un mois. On ne peut s'empêcher de penser au massacre des prisonniers politique à Evin en 1988.
Aujourd'hui, un grand appel à manifester, est en cours en Iran. Dans des dizaines de villes, les gens sont dans la rue. Présence policière très renforcée partout. Les nouvelles arrivent très détaillées. Des vidéos arrivent aussi. Après Téhéran, Mashhad, Shiraz, Ispahan, Rasht. Et les villes du Kurdistan iranien continuent à résister: Sanandaj, Saqqez, Mahabad. La liste n'est pas exhaustive.
La révolte qui secoue l'Iran est multi-facettes et englobante. Bourrée de jeunesse et multiethnique, féminine et féministe, libertaire et anti-cléricale.
En un mot moderne !
Alors évitons de la réduire à l'une de ces facettes.
Soyons aux côtés des iranien.nes.
Participons à la marche solidaire, dimanche 2 octobre à 15h - Place de la République.
Le mouvement contestataire « Femme, vie, liberté » continue à embraser l'Iran malgré la répression. Les gens ne quittent pas la rue. Les nouvelles nous parviennent difficilement. Le débit de l'internet est très bas voire même nul. Malgré tout, les nouvelles importantes nous arrivent. De la lutte qui continue, et des météores... comme Hadis.
En Iran, la répression se durcit. Le nombre des victimes augmente d’heure en heure.
Au-delà des chiffres, ce sont des visage, des noms et des yeux qui nous regardent.
Les émeutes battent leur plein en Iran pendant que le président Raïssi était en visite à l'ONU et que Anonymous a fait tomber le portail gouvernemental iranien la nuit du 20 septembre.
Mahsa Amini, 22 ans, iranienne, originaire de la ville de Saqqez au Kurdistan iranien, est morte des suites d'un traumatisme crânien, vendredi 16 septembre à Téhéran, deux jours après son interpellation par les forces de l'ordre à cause d'une mèche de cheveux qui dépassait de son foulard.
L'onde de choc secoue l'Iran.
Ce n'est pas un lundi ordinaire en Grèce. Alors que tous les médias sont braqués sur l'annonce des peines encourues par les membres de l'Aube Dorée, PIKPA, le dernier camp ouvert pour l'accueil des migrants ferme ses portes, forcé par le gouvernement. Et ses quelques cent résidents du moment seront envoyés à Moria, ou à ce qu’il en reste. Pourquoi Pikpa dérange tant ?