J’ai relu Georges Bataille. Ce penseur honni par une partie de l’intelligentsia française, car il n’a jamais cherché à plaire. Il a pris une autre voie — une voie obscure, dérangeante, mais d’une puissance rare. Une voie qui bouscule les dogmes, les tabous, et les illusions de pureté.
Quand Pascal Praud dîne avec Nicolas Sarkozy à la veille d’un procès, quand Causeur déroule le tapis rouge à des penseurs réactionnaires pour nous convaincre que la Terre est plate, quand le JDD se transforme en porte-voix des puissants et des haineux… il devient urgent de redéfinir ce mot galvaudé : journalisme. Une notion aussi floue aujourd’hui que celle de « travail ».
Ils sont là, tapis derrière les logos rutilants et les éditos bien huilés. Les milliardaires, nouveaux maîtres des ondes, des pages et des pixels. Ils ne se contentent plus de posséder des yachts ou des îles : ils achètent les récits.
On nous dit que la France est humiliée. Mais qui est humilié? Certainement pas ceux qui ont longtemps confisqué le pouvoir et les privilèges.
Sarkozy en prison: les Français sont d’accord. Acte !