C’est parce qu’ils sont nuls, méprisants, voleurs, avides, incompétents que nous sommes contraints de faire de la politique. Et c’est là, le grand drame.
Dans une France rurale rongée par les pesticides, Fabrice, 67 ans, artisan retraité et marcheur solitaire, voit sa mémoire s’effacer. Alzheimer ne tombe pas du ciel : il pousse dans les champs, entre les silos et les silences. Ce portrait est un constat, celui d’un homme mourant qui voulait juste marcher, et d’un pays qui ne sait plus où il va.
Gel des retraites, inflation maquillée, cynisme en hausse : bienvenue dans l’économie du cierge.
Quand la misère devient mystique, le pouvoir parle de “percussion sublimante”.
J’ai toujours eu une aversion viscérale pour ces réseaux sociaux, égouts modernes où circulent violences, intox, et criminalités en tous genres. Je les fuyais avec la superbe de celui qui croit encore à la noblesse du papier. Et pourtant une info a fissuré ma belle assurance.
Rencontre avec trois travailleurs précaires qui voient en Bardella un espoir. Ils ignorent les votes du RN, les mécanismes économiques, les noms des puissants. Ce billet interroge la fabrique de l’ignorance et le succès d’un discours simpliste dans une démocratie fatiguée.
Des croisades à l’Ukraine, l’histoire bégaie en uniforme. Jadis on partait libérer un tombeau vide, aujourd’hui on brandit la menace russe pour faire taire les colères. Macron n’a peut-être plus de cap, mais il lui reste une boussole : le chaos organisé.
Je viens de terminer, pour la seconde fois, L’Œuvre au noir de Marguerite Yourcenar. Un livre qui sera encore lu longtemps, malgré son sujet difficile : l’alchimie.