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L’un des plus redoutables obstacles que nous rencontrons sans cesse sur le chemin escarpé où nous essayons de partager l’idée que le vrai danger aujourd’hui est celui de la destruction de l’être humain en tant que tel par celle de ses outils symboliques, est la paresse, très sous-estimée, des responsables de ce qui devrait être un service public de la culture.
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Juste un mot - La révolution du sensible, paraîtra le 5 septembre aux éditions Parole. Après plus de 25 ans de déambulations avec la revue Cassandre/Horschamp et L'Insatiable, j'y ramasse mes pensées et mes désirs sur les relations art/société telles qu'elles ont lieu (ou non) et telles qu'elles devraient à mon sens se produire si l'humanité veut continuer son chemin.
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Il me semble nécessaire de m’adresser à vous, chers lecteurs de L'Insatiable, et chers inconnus, pour faire un peu le point ensemble d’une situation étrange, incertaine, qui me donne envie de changer de cap. J’aimerais beaucoup avoir votre avis, je voudrais créer un vrai espace de dialogue avec vous.
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Il me semble nécessaire de m’adresser à vous, chers lecteurs de L'Insatiable, et chers inconnus, pour faire un peu le point ensemble d’une situation étrange, incertaine, qui me donne envie de changer de cap. J’aimerais beaucoup avoir votre avis, je voudrais créer un vrai espace de dialogue avec vous.
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Une colère est une colère, elle n'est au départ ni de droite ni de gauche. Le jeu politicien consiste à récupérer ces colères, à les canaliser, et dans ce jeu, les ultralibéraux, c'est-à-dire les puissances de l'argent, les Elon Musk, Bezos et cie, ont de sérieux alliés avec les forces d'extrême-droite. C'est ce qui se passe avec les convois de camionneurs canadiens.
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Si ceux qu'on appelle ultralibéraux parviennent, comme ils le souhaitent, à produire à partir de l’être humain quelque chose qui ne soit plus du tout humain, une apparence d’humain aussi efficace qu’une machine pour travailler dans de grands entrepôts ou des usines et consommer, la différence sera très simple à percevoir.
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Haine, méconnaissance et mépris de soi-même, c'est le ressort fondamental du pauvre malade à qui on tend tous les micros. Rien d'autre ne peut produire une telle incohérence mentale, qui elle-même doit construire une fausse cohérence de façade pour se protéger de la pensée. Et donc de l'éclatement interne.
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Le pouvoir politique - en Occident, mais pas uniquement bien sûr -, s'appuie sur le maintien et le renforcement de certaines pathologies mentales dans une partie de la population. En les "dépathologisant" et en leur accordant une existence officielle dans le champ politique commun, il en fait les alliées indispensables à son propre maintien.
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Comme disait Tadeusz Kantor, l'art ne reflète pas la société, il lui répond. Eh bien cette réponse-là, molle, stagnante, impuissante, passive, celle de Christo ou Buren, est très inquiétante : c'est plutôt un symptôme.
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Au début, Robert Abirached me foutait les jetons. L’autodidacte idéaliste, l’humble pigiste de France-Cul, n’avait pas encore perçu, derrière la figure du prof impitoyable et exigeant, la drôlerie des masques qu’il portait, la fantaisie des rôles dont il abusait avec délice.