Inspirée par un recul du droit à l’IVG survenu aux États Unis, la proposition de loi constitutionnelle avait pour objectif de rendre plus difficile une atteinte à ce droit. Très dégradée au fil des discussions parlementaires, la révision de la Constitution actuellement prévue serait loin d’être un progrès vers l’objectif initialement visé. Inutile, elle signerait plutôt une avancée conservatrice.
C'est ce qu'indique le titre d'une étude qui a commencé à être relayée avec enthousiasme par des personnes qui à juste titre, doutent de la pertinence des études censées avoir montré qu'en matière de préférences de jouets, "les singes" présentent les "mêmes" différences entre les sexes que les enfants humains. Est-ce vraiment le cas, et cette étude mérite-t-elle qu'on s'y intéresse ?
En vue de la reprise des travaux parlementaires sur une évolution du droit liée à l’ouverture de l’AMP aux femmes non accompagnées d’un homme, j'avais publié un premier billet présentant les quatre options encore sur la table. Où le débat en est-il aujourd'hui ?
L’ouverture de l’AMP prévue par la loi de bioéthique requiert une évolution du droit de la filiation. D’un côté, la frange conservatrice du Parlement propose le minimum vital. De l’autre, l’experte hégémonique à gauche promeut ce qui est censé être la seule option progressiste. Entre les deux, le gouvernement a construit un projet plus que bancal. Il est encore temps de choisir une autre option.