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Ça vient de sortir du four de Larcher ! Mais l’expression est pourtant dans l’Accord de Nouméa et on en cause ailleurs depuis fort longtemps, comme « État associé », « Fédération » et autres gros mots. Mais ce ne sont pas les mots qui comptent : où mettre le curseur entre « Autonomie » et « Indépendance » ? Sur Indépendance-Association ! Le reste n’est que rapports pervers avec les diptères…
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…cependant très floues sur une avancée institutionnelle résumée surtout par l’expression « souverainetés partagées » lancée par Larcher. Mais on n’a pas entendu prononcer « État associé ». Sauf pour quelques rêveurs, dont le Palika, on est encore loin de l’indépendance-association. Mais qui sait…
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… mais tout avait en fait commencé en 2023. C’est ce qu’indique encore l’ISEE ; et ce n’est toujours pas "Apocalypse now" ! Certes, la situation est très grave, mais ces nouvelles informations ne remettent pas en cause notre précédent billet*. Est abordée en outre ici la question, liée au PS2R, de la protection ou non du marché intérieur dont les oppositions font le buzz ; ça vaut interrogation…
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Ce plan du gouvernement collégial local, donné comme fort sympathique quand il n’était pas connu dans ses détails (Ah ! les « réformes » !) est en fait un hymne à l’économie libérale et à tous ses mythes : trop de dépenses publiques, trop d’impôts, surtout trop de cotisations sociales honnies par le patronat ! Et bien d’autres positions critiquables dont le fameux « Pacte nickel » de Le Maire…
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Faute de véritable indépendance-association, on en parle beaucoup, mais à demi-mot. Il n’y a pas qu’ « Indépendance, point » versus « Calédonie française » ; l’"État associé" serait la solution mi-figue mi-raisin (entre « pleine souveraineté avec partenariat » et « autonomie étendue »). Ou traduction en vocabulaire politiquement plus correct : protectorat de l’époque coloniale ? Tout est là…
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Très dépressif certes, et déjà depuis quelques années ; mais on essaie ici de relativiser les descriptions, apocalyptiques donc, avec les images d’incendies, de destruction et de pillage passés en boucle par les médias. Et une sorte de « Plan Marshall » financé par la France – mais ce n’est pas gagné ! – permettra sans doute la reconstruction. Avec ou sans indépendance-association ? Tout est là…
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Pas si sûr… Là-bas, l’ordre règne « en gros » depuis le 24 septembre ; et la gendarmerie a probablement gagné la « bataille de Saint-Louis ». Ici, Barnier lâche du lest en annulant les bêtises de Macron-Darmanin et appelle au dialogue (comme d’hab’) ; il est félicité par les indépendantistes et les loyalistes centristes, mais il se met à dos les loyalistes radicaux et, peut-être, Macron lui-même…
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Macron a donc tout fait pour faire la guerre sur le « Caillou » : tragique réussite ! Aujourd’hui, il semble avoir gagné la paix sur un Pays en ruine avec 22 flics pour 1 000 habitants (44 pour les seuls Kanak) contre 4,2 en France ; et les indépendantistes, avec leurs morts et prisonniers politiques, plus divisés que jamais. Pour combien de temps, cette paix des cimetières ?
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Ici, Macron a fini de procrastiner et nomme enfin, le 5 septembre, Barnier ; bel avenir ! Là-bas, c’est le désastre : finie, l’alliance de l’Éveil océanien et des indépendantistes (pas si sûr…) ; finie l’unité du FLNKS (presque évidente…) ; économie du Caillou dans les choux. La France paiera (cher, pour financer la reconstruction) ou en profitera-t-elle pour accepter l’indépendance-association ?
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La trêve politique des JO décrétée et imposée par Macron (refusant Lucie Castets proposée comme PM par le NFP) n’a pas encore vu l’abrogation des privilèges souhaitée par le Front pop qui, du coup, en a oublié de fêter, comme convenu, le 4 août 1789. Si le calme revient lentement sur le Caillou, les braises sont encore chaudes et l’indépendance-association inéluctable : le « changement d’ère »…