Professeur Emérite à l'Université de Montpellier. Doyen honoraire de la Faculté de Droit. Président de la Convention pour la 6° République (C6R).
Montpellier - France
Par Paul Alliès
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On apprend que Nicolas Sarkozy vient d’obtenir les grâces du Nouveau Centre en congrès à Nîmes en lui promettant « par un coup de téléphone » d’inscrire dans la Constitution « l’obligation d’avoir des finances publiques équilibrées » à l’occasion de la prochaine révision de celle-ci.
La "déclaration de principes" que vient d'adopter la direction socialiste ouvre au moins la voie à un débat de fond sur l'identité de ce parti. Il n'a que trop tardé: depuis six ans jour pour jour, les causes du funeste 21 avril 2002 n'ont pas été discutées. Parmi celles-ci la question démocratique n'est pas la moindre.
Ecrire cela au matin d'une raclée historique de la gauche révolutionnaire italienne peut apparaître comme singulièrement léger. Et pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur l'affaiblissement doctrinal, politique et culturel de la gauche réformatrice italienne, son incapacité à s'opposer depuis dix ans au berlusconisme jusqu'à l'effacer de ses discours électoraux. Mais en France ?
Mardi matin sur France Inter, François Fillon, au beau milieu d'un niagara de langue de bois et de quelques mensonges (sur le non paiement par le gouvernement français des dettes pénales des membres de l'Arche de Noé), lâche cette double phrase: "Nous ne sommes pas dans un régime parlementaire. Je vous rappelle que le président de la République est élu au suffrage universel". Double erreur.
Le président de la République a annoncé à Londres le renforcement de la présence française en Afghanistan. Cette décision traduit un nouvel alignement sur la politique des Etats-Unis. En toute hypothèse, il aurait mérité un débat au Parlement.
Ce mercredi 18 mars s'est joué un drame aux apparences très parisiennes: Georges-Marc Benamou, ci-devant conseiller de Nicolas Sarkozy est officiellement nommé par celui-ci à la direction de la Villa Médicis, siège de l'Académie de France à Rome. Olivier Poivre d'Arvor auquel ce poste avait été promis le 21 décembre dernier,
Par Paul Alliès
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(Paul Alliès est professeur de science politique à l'université de Montpellier I)Les résultats des élections municipales et cantonales qui viennent de se dérouler sont interprétés à l’aune des logiques partisanes, comme si la raison de ces scrutins n’avait de sens que dans la compétition entre les formations politiques à l’échelon national.