Professeur Emérite à l'Université de Montpellier. Doyen honoraire de la Faculté de Droit. Président de la Convention pour la 6° République (C6R).
Montpellier - France
Lorsque, le 2 mai 2001, un an exactement avant le «choc» du 21 avril 2002 – l'élimination du candidat du parti socialiste du second tour de l'élection présidentielle –, les fondateurs de la Convention pour la 6e République rendirent public leur Appel à la rupture, ils n'imaginaient pas que huit ans plus tard, leur combat en faveur de la démocratisation des institutions de la 5e République resterait plus que jamais d'actualité.
Par Paul Alliès
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L’organisation de primaires ouvertes à la gauche de gouvernement pour la présidentielle de 2012 fait, depuis deux mois l’objet d’un vrai travail, discret mais précis, à la direction du Parti socialiste. Le sujet a connu jeudi une publicité intéressante avec la tribune hebdomadaire d’Alain Duhamel dans Libération.
Jean François Copé vient de publier un ouvrage qui a fait parler de lui comme un concurrent (de plus) ou un successeur (possible) à Nicolas Sarkozy. N’a-t-il pas précocement déclaré qu’il pensait à la présidentielle de 2017 en se rasant tous les matins ?
La question d'organiser des primaires ouvertes à gauche pour démocratiser la sélection des candidats de celle-ci à l'élection présidentielle a franchi un seuil.
L’affaire semble entendue: la présidentialisation absolue de la République atteint des proportions qui mettent en cause les principes fondamentaux de la démocratie. Celle-ci sera à reconstruire et la victoire de la gauche à une élection présidentielle n’y suffira évidemment pas.
Par Paul Alliès
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Entre l’ouverture de la crise mondiale il y a six mois et à trois mois des élections de son Parlement, l’Union Européenne est à mi-chemin entre deux défis majeurs: sa capacité à faire face à la fois à la grande dépression qui la divise et au déficit démocratique qui la ronge. Le moins qu’on puisse dire est qu’elle ne relève aucun des deux.
La presse est pleine, ces derniers temps, de portraits de « l’étoile montante de la Sarkozie » (Le Monde du 9 janvier), à savoir Eric Besson, secrétaire d’Etat à la prospective qui devrait prendre bientôt la responsabilité de ce qui restera comme le ministère de la honte, celui de « l’immigration et de l’identité nationale ». Il devrait aussi devenir secrétaire-général adjoint de l’UMP reconstituée.