« Certes, Dionysos, par exemple, est le dieu du vin et par extension de ses abus, puis par extrapolation de la folie, mais il est aussi le dieu de l’exerce critique, réfléchi, démocratique avec le théâtre et la tragédie. [...] C’est pourquoi la fonction d’un dieu n’est pas univoque, au contraire, elle doit être multiple pour que le dieu soit considéré comme un dieu important par les Anciens. »
Un nouveau-né a besoin d’attention : de soin, d’affection, de nourriture, d’être changé, d’être rassuré lors de ce basculement d’une vie aquatique vers une vie aérienne. Il réclame tout cela en faisant peu de cas du rythme salarial de ses parents — et qui le lui reprocherait, à part Pierre Gattaz ?
Il faudrait trouver l'inventeur de la formule. Car nul doute que l'électeur de Jupiter vaut mieux que l'électeur d'un sinistre et banal président de la république française. Il faudrait lui donner une médaille, car le servant jupitérien est encore au-dessus des hommes politiques, qui ne sont que des hommes, certes puissants, mais qui ne peuvent pas tout. Que peuvent les hommes devant tant de gloire.
Si vous tenez absolument à combattre quelqu'un parce que vous brûlez d'une inextinguible soif de vous battre, il me semble que les arguments sont aisés qui contre-balanceront avantageusement la médiocre et poussive rhétorique frontiste (et pro-frontières, mais aussi pro-Bruxelles, ne nous leurrons pas : pro-argent), qui convaincront les effrayés, les déçus, que, à défaut, l'abstention vaut mieux.
Théo, Adama, combien de victimes faudra-t-il encore pour que vienne enfin l'insurrection qui vient ? Je passe sur l’homophobie légale d’un humour plus que décadent, passe également sur l’inconscience d’une IGPN prête à laisser le pays s’embraser plutôt que de sanctionner comme il se doit un représentant du fascisme dans la police, passe encore sur le positionnement de Marine Le Pen qui, ...
La fiction semble l’emporter sur le réel, alors que de grands et forts penseurs essentiellement outre-Rhin — c’est tragique — prirent de front les enjeux qui permettraient de se conforter dans le réel. Ils produisirent une telle diététique, un tel curriculum vitae potentiel ou nécessaire, une telle masse de livres à lire — ce qui est très fatiguant — qui apprennent comment vivre avec cette verrue
Le monde libre, texte d'Aude Lancelin paru tout récemment fait date. De toute évidence, la scène journalistique s'émeut et s'éprend de cet opus. Je réfléchirai, avec ceux qui me suivent, aux raisons qui font de ce texte une mèche allumée. Dans le même geste, voyons le travail de renversement scénique qu'il opère.
Même si je choisis volontairement d’appliquer contre lui son propre reproche, « Expliquer, c’est déjà excuser » et l’extension naturelle qui serait que « Chercher à comprendre, c’est déjà désobéir », il s’agit de trouver, dans l’action politique de ce premier ministre et du point de vue de son seul pays, une intelligibilité tant historique que politique et, même, idéologique.
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