Cadavres exquis et doux souvenirs ce 10 juin, à l'atelier « Prendre mots » de la Maison des femmes de Saint-Denis (93). Une femme a pris sa plume pour écrire à son fils, son trésor, sa bataille : « Vois ces statues dans le jardin, ce n’est pas celui de Rodin où je t’amenais enfant, mais le nôtre. Si un jour en mon absence tu as besoin de te ressourcer, écoute-les, elles parlent notre langue. »
Deuxième atelier d'écriture avec l'écrivaine Gaëlle Josse, ce lundi à l'atelier de la Maison des femmes de Saint-Denis. Elle a apporté avec elle « Note de chevet », de la japonaise Sei Shōnagon. Un livre qui a plus de 1000 ans, mais parfait pour s'en inspirer et révéler la langue singulière de chacune.
Et si, au vu de tous ces textes produits par l'atelier « Prendre mots » de la Maison des femmes de Saint-Denis, nous organisions une lecture publique sur scène ? Les écrits sont beaux, leur lecture souvent émouvante, mais sommes nous prêtes à sortir de l'intimité de l'atelier et nous s'exposer ?
L’écrivaine Gaelle Josse a animé cette semaine l’atelier « Prendre mots » de la Maison des femmes de Saint-Denis (93). Ainsi accompagnés, les textes produits ont été plus sensibles, plus intimes.
A l’atelier de la maison des femmes de Saint-Denis (93), nous nous sommes interrogées cette semaine sur ce qui nous poussait à écrire. Après tout, l’atelier est là pour ça. Nos échanges ont parlé d’apprentissage de la soumission, du besoin de « dire au monde qu’on a existé », du bonheur d’éprouver « la liberté de penser ».
En un an, une participante des ateliers de la Maison de femmes de Saint-Denis a conçu et élaboré, à l’aide de dessins, de textes et de modelage, tout un univers lui permettant d’ « apprivoiser des monstres ». Ce travail sera exposé à la rentrée.
Ce 22 avril, l'atelier « Prendre mots » de la Maison des femmes de Saint-Denis est sorti de ses murs pour aller voir l'exposition « Resilient Currents : On Communal Re-Existence » à Paris. Et tenter de trouver dans le foisonnement d'œuvres engagées, des chemins pour exprimer sa créativité.
Depuis janvier, les femmes vulnérabilisées et victimes de violence prises en charge à la Maison des femmes de Saint-Denis, peuvent participer à un atelier d’écriture encadrée où chacune peut exprimer sa créativité.
Petite leçon d’étymologie grecque au sein de notre cercle de jeux de mots de la Maison des femmes. Ecrit sous forme d’un malicieux dialogue pour personnes motivées.
Deux illustrations tirées d’un jeu de société, et notre petit cercle de jeux de mots installé au sein de la Maison des femmes de Saint-Denis (93) a commencé à raconter des histoires...