Le cas des sans-papiers hyper exploités dans la construction du nouveau siège du Monde et leur révolte est très significatif car confirme que la «méthode libériste» domine en Italie, au centre de Paris et partout. Ce sont les économies souterraines que les gouvernements ne veulent pas endiguer car ils font partie intégrante de toute l’économie … les victimes ne comptent pas !
Parmi les tonnes d’articles portant sur le Covid 19 les seuls utiles concernent les conséquences de sa gestion: déchainement de la peur, Etat d’exception et une spéculation financière qui prétend être humanitaire (mais fondée sur le nombre de morts). Or l’augmentation de la fréquence des épidémies ou pandémies relève à la fois de la dégradation de l’écosystème et parfois de manipulations de virus.
Dans toutes les régions du nord de l’Italie l’alarme est presque totale : écoles et universités fermés, stop aux matches de foot ; tous les lieux publics fermés (sauf les supermarchés qui sont pris d’assaut). Une alarme que selon certains est exagéré et injustifié par rapport à bien d’autres insécurités ignorées. A quoi ça va servir cette exaspération mondiale de la peur ?
Macron dévoile sa vraie ambition: il veut être le paladin de la guerre contre ceux qui ne sont pas des bons chrétiens, blancs (les wasps à la française), bref contre ceux qui gênent l’intégrisme d’Etat: donc mobilisation générale de tous les forces de police et de la justice contre «l'islamisme et communautarisme». Voilà la mort du vrai universalisme et l’hétérogénèse de la démocratie macronienne.
Pourquoi avec le régime Macron la gestion de l’ordre ainsi que la pratique courante de gestion violente de tout acte classé comme délinquant ont atteint un niveau de violence inimaginable meme lors des plus durs moments de conflits sociaux et politique depuis la fin de la guerre d’Algérie. Comment expliquer cette dérive? L’après-guerre au terrorisme? Ou le fascisme démocratique de Macron?
Succès du PD et des sardines; mais Salvini reste fort tandis que le M5S s’effondre. Succès d’une gauche renouvelée. Le gouvernement soulagé mais à l’avenir incertain. L’Italie n’est pas encore à l’abri de la menace fasciste-raciste-sexiste du souverainisme-populisme violent. La gauche maintient son engagement à une croissance économique qui risque d’être néfaste
Un grand merci à Mediapart et notamment à Joseh Confravreux, de nous avoir offert les très riches six articles qui passent en revue les différentes positions inhérentes à la soi-disant "controverse sur la question de la race" et donc la littérature dans ce domaine. Il apparait clair que cette controverse est surtout franco-française mais mérite beaucoup d’attention car touche tous les pays.
Les cas de surexploitation récemment découverts en Italie montrent qu’il y a un développement du phénomène qui se configure comme l’émergence d’économies souterraines transnationales mêlées au trafic de migrants au bénéfice non pas seulement de petit patrons et leurs caporaux mais aussi des grandes entreprises. Plus que la «fureur de vivre» semble prévaloir la «fureur de laisser mourir»
Le 12 décembre 1969, des fascistes commettaient un attentat à la bombe dans une banque à côté de la cathédrale de Milano: 17 morts et 88 blessés. Ce fut le premier massacre d'État, un attentat à la bombe de fascistes protégés et nourris par les services secrets italiens et la CIA. C’était la réaction criminelle face à la montée des luttes populaires pour la démocratie et moins d’inégalités.
Meme en Italie on découvre le déclin démographique; en meme temps on a une forte monté de l’hostilité envers l’immigration, mais on ne parle pas beaucoup des très fortes migrations internes et vers l’étrangers. Tout comme nombre de pays, l’Italie est à la fois pays de migrations, de transit et allers-retours d’Italiens et d’étrangers. Voici les données de la mobilité à l’aune du libérisme du XXIe