La syllabe magique cou que l’on trouve dans du coup et coucou ! Du coup, j’ai essayé de comprendre comment cette expression s’est viralisée comme un gros Covid, ou un rhume saisonnier.
En écoutant le poste égrener les catastrophes qui attendent le bon peuple français, que rien n’empêche de courir les magasins, de se masser comme des moutons frileux, devant les obscènes vitrines des galeries Lafayette, par 3° Celsius, je me marre.
Comment me sentir plus en automne qu’en ce moment ? Après l’été fournaise, la saison des morts est là, tiède, pas très humide pour le moment, sauf les larmes de nostalgie et de tristesse, celles de l’absence et du désespoir.
Le président de la fédération nationale des salles de cinéma, en français la FNSC parle à la radio, il raconte la baisse de fréquentation du cinéma.
A cause du Covid et de la mauvaise qualité des scénarii, dit-il. Puis il invoque les nouvelles manières de consommer de l’image.
Vous me copierez deux cents fois le verbe : Je n’écoute pas. Je bats la campagne. Je bats la campagne, tu bats la campagne, Il bat la campagne à coups de bâton. La campagne ? Pourquoi la battre ? Elle ne m’a jamais rien fait ...
On entend, ici et là, de rares personnes, souvent passionnées, euphémisme appliqué à des gens mal coiffés, agités, au débit fécond mais un poil rapide, pour ne pas dégrever la pertinence de leur propos, se gausser, voire pisser à la raie du concept obscène de pouvoir d’achat.
Hulot. C’est le nom du refus d’obstacle, d’une forme de lâcheté, d’une absence totale de franchise. L’ homme qui porte ce nom vit depuis des décennies dans le mensonge, le faux-semblant ; derrière lui, un bruit de fond de culpabilité, de tromperie, d’imposture et d’illégitimité.
Le Delta, le B.1.1.529, les exilés fuyant la terreur instaurée par Darmanin à Calais, auront eu raison, enfin, de l’omniprésence de Zemmour sur les antennes.