Le blog de Serge Malik

Emprise et empire. Dans la définition de Larousse ; il est surtout question de l’influence intellectuelle ou morale de quelqu’un. Mais quoi qu'il en soit, l'emprise est un empiétement sur le domaine de l'autre, dans des buts soit louables, soit destructeurs. Et pour terminer, emprise et entre =prise ont la même racine.

Je ne le sens pas celui-là ! Elle, je ne peux pas la sentir ! Je ne me sens pas très bien ce matin ! Il a dû sentir le vent du boulet ! Quand je marche trop longtemps, je sens mon genou ! Tu sens, l’ambiance, là ? Tu sens ce parfum de sous-bois ? Il s’est senti partir !

Silence ! Je pousse le cri du parisien excédé à l’intention d’un scootard, qui klaxonne comme un dément derrière un camion poubelle. Wesh, regarde comment t’es vieux ! T’as au moins 70 piges, wesh ! Wouah, l’insulte ! C’est la deuxième fois qu’on me traite de vieux !

Regarde les oiseaux ! La petite femme tend un doigt qui émerge d’une mitaine de laine. Sur un carré de neige immaculée au milieu du petit square derrière l’église Saint Laurent...

De belles grosses bûches soutirées au tas congelé du fond du jardin, brouettées au prix d’un tour de rein, à travers la haute pelouse moquettée d’une neige solide, quelques brindilles attachées en fagot bien sec, un cageot démantelé et une allumette.

Less is more, cet aphorisme sonne comme une proclamation, un slogan, pour les admirateurs et les laudateurs du style de Ludwig Mies Van der Rohe, directeur mythique du Bauhaus cette école d’architecture que les nazis ont fermée en 1933.

Le fond de l’air est frais. Paris sous la neige, c’est pas pratique et même pas praticable du tout mais c’est beau. C’est comme Paris sous l’eau, en moins liquide.

Intéressant cette idée de regarder la démocratie comme une espèce en voie de disparition dans notre pays.

Les jours s’allongent, la soirée commence avec le couvre-feu, on saute l’apéro, ce préliminaire au dîner qui le rend plus digeste quand on se nourrit au Deliveroo.

On parle enfin des jeunes, étudiants, chômeurs, de cette génération de précaires, shootée au Covid 19, celle pour laquelle on a fabriqué un monde où se liguent les forces du mal, celles de la consommation et de la mobilité de masse ...