Unique député sortant du Rassemblement national en Auvergne, Jorys Bovet n'a voté ni la constitutionnalisation de l'IVG, ni le rétablissement de l'ISF, ni l'augmentation du SMIC. Depuis deux ans, il s'est montré aussi discret à l'Assemblée nationale que dans sa circonscription, dans laquelle il n'habite d'ailleurs toujours pas.
Addict aux éléments de langage, le professionnel de la politique* Jordan Bardella est capable de dire tout et son contraire. Il est le nouveau visage d’un parti qui reste une boutique familiale** d’extrême droite***.
Par Simon Rötig
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Son parcours, ses engagements et ses soutiens : tout indique que le chef de file des socialistes aux européennes appartient à cette frange de la gauche qui n'a pas cessé d'être de droite (tout en continuant à se dire de gauche).
La préfète de l’Allier, qui fut une élue de la droite francilienne jusqu’en 2020, soutient désormais aux côtés de la droite bourbonnaise le gigantesque projet de mine de lithium à Echassières. Rappel de ses déclarations depuis un an, qu’on peine à distinguer des éléments de langage de la multinationale Imerys.
Il y a quatre ans, Adèle Haenel se levait et quittait la cérémonie des César. Depuis, enquêtes, livres et prises de parole se sont succédé. J’emprunte le titre de ce billet à l’historienne et écrivaine Laure Murat.
J'interroge dans ce billet l'indépendance dont se targue le quotidien régional, titre emblématique du groupe Centre France qui se targue lui-même de couvrir «1/5e de l'Hexagone».
D'après l'enquête menée par le procureur de Cusset (Allier), l'ancien ministre chiraquien Pierre-André Périssol a conservé jusqu'en 2019 un rôle de premier plan au sein du groupe Arcade, qu'il avait fondé en 1980. Ce qu'il s'est bien gardé de dire aux Moulinois·es, dont il est le maire depuis 1995*.
Par Simon Rötig
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Emmanuel Macron vient de faire voter une loi Immigration raciste et xénophobe. Ce n'est guère surprenant, tant ses clins d’œil appuyés à l'extrême droite et ses références à la monarchie ont été nombreux·ses depuis 2015. Rappels.
Il y a 172 ans, Louis-Napoléon Bonaparte assassinait la Seconde République et réprimait des centaines de Bourbonnais s'étant opposés au coup d'Etat du 2 décembre. Cela n'empêche pas le nouveau maire de Vichy de parader chaque année aux Fêtes Napoléon III que la municipalité organise depuis 2008.
Le sénateur de l'Allier Claude Malhuret, ancien président de Médecins sans frontières, vient de voter une loi raciste qui prévoit notamment la suppression de l'Aide médicale d'Etat. Il y a trente ans, il avait vaillamment combattu à l'Assemblée nationale des mesures du même acabit. Que s'est-il passé entre-temps ?