Les Gilets Jaunes ne sont ni un parti, ni une association mais la réunion de citoyennes et de citoyens ne supportant plus une démocratie à bout de souffle. Quelle forme de gouvernance veulent-ils pour demain, reste un mystère et un choix difficile. Et comme disait mon grand-père de Tizi-Ouzou, « Tu as droit d'être en colère mais nous n'avons pas le droit de rester fâché ». Amitiés Fraternelles
Mon grand-père de Tizi-Ouzou disait « Celui qui a une grande gueule, doit savoir se battre comme un lion ». Pourtant, se prendre pour un lion et gouverner comme un âne, est le signe évident d'une usurpation d'identité. Il disait aussi « Si tu parles comme le vent, tu finiras gardien des seaux et des moutons ». Comprenne qui pourra.
Les inégalités sociales provoquent un peu partout des révoltes populaires contre des pouvoirs tout à la fois corrompus, inefficaces et arbitraires. En 1980, ces mêmes politiciens nous prédisaient un monde merveilleux. Nous prenons conscience aujourd'hui de la dangerosité d'un capitalisme morbide.
Gilets Jaunes et pouvoir d'achat, les raisons du 17 novembre
Au matin du 17 novembre 2018, un vent de colère s'est levé sur la France. Le peuple d'en bas demandait uniquement de vivre de son travail. Le mot d'ordre était simple : le pouvoir d'achat. Cette colère profonde résultait de la hausse du prix du carburant. Un an plus tard, retrouvons ce qui a fait notre force.
D'ici un mois, nous Gilets Jaunes allons souffler notre première bougie. Qui aurait parié un kopeck sur notre casaque jaune ? Personne. Alors n'écoutons pas les réseaux sociaux et les médias annoncer notre mort. Non, nous sommes vivants et bien vivants. Et le combat continue.
Croyez-vous que la maman de Steeve, le fils de Zineb Redouane ou la sœur d'Adama Traoré soient moins tristes que les mamans des quatre policiers tués en services à la Préfecture de Paris. Non.