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Beaucoup de patrons se décrivent comme des exploités. Vampirisés par le fisc, asphyxiés par la bureaucratie, maltraités par les médias, abusés par leurs salariés, ils estiment être injustement traités alors qu’ils se tuent à la tâche pour créer des richesses et maintenir l’emploi. Prenons le temps de voir ce qu'il en est vraiment.
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La démocratie repose sur deux idées fondamentales : que le peuple possède toute l’autorité légitime, et qu’il est capable de l’exercer. Beaucoup de nos gouvernants sont en désaccord avec ces énoncés. Convaincus d’être plus sages et plus éclairés que leurs concitoyens, ils se réclament de la démocratie pour mieux promouvoir un système politique où le peuple est mis sous tutelle.
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Beaucoup considèrent qu’être réaliste, c’est renoncer à changer le monde. Ils ne pourraient pas avoir plus tort : notre histoire a été façonnée par des gens qui, justement, n’ont pas renoncé à changer le monde. A travers l'exemple de trois grandes mobilisations, nous constaterons ceci : être réaliste, c’est avoir conscience que l’histoire ne s’écrit pas toute seule.
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Emmanuel Macron confond légitimité et légalité, et cherche à nous faire croire qu’il respecte la démocratie alors qu’il se limite à respecter la loi. Le président oublie qu’il n’est que le dépositaire du pouvoir, et qu’il a l’obligation de céder face à la volonté du peuple.
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Avant le vote final de l’Assemblée sur la réforme des retraites, nous pouvons encore interpeller nos députés… c’est le moment ou jamais ! Ici, je partage le message que j’ai envoyé à la députée de ma circonscription. J’invite chacun à copier ce message ou à s’en inspirer, pour ouvrir les yeux des députés macronistes sur la faute qu’ils commettraient en associant leur nom à cette réforme honnie.
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Pour assurer le financement des retraites, qui doit payer ? Les riches ? Les travailleurs ? Tout le monde ? Les solutions ne manquent pas, et nous examinerons six d’entre elles au cours de cet article. En faisant peser la totalité des efforts sur les travailleurs modestes, la Macronie s’engage dans la pire voie possible.
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A gauche, profits et dividendes ont souvent mauvaise presse. Les investisseurs méritent-ils l’argent qu’ils gagnent, par les efforts qu’ils font et les risques qu’ils prennent ? En examinant attentivement ces questions, on verra pourquoi il serait juste que le poids de l'impôt repose plus sur le capital que sur le travail, et pourquoi le mérite décroît à mesure que la fortune s’élève.
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Nicolas de Condorcet fut un géant de la pensée. Mais au-delà de son héritage intellectuel, c’est bien son parcours, marqué par un grand courage et par un indéfectible engagement pour un monde meilleur, qui peut aujourd’hui inspirer nos actions. Défenseur de tous les opprimés, Condorcet nous a légué à la fois une pensée lumineuse et un modèle de vertu civique.
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Le bras de fer en cours avec la Russie autour des énergies fossiles est l’occasion d’entrer de plain-pied dans l’ère de la sobriété énergétique. Pourtant, nos gouvernants semblent lorgner vers une autre voie : celle qui consiste simplement à changer de fournisseur, au risque de perdre toute crédibilité morale et de manquer une occasion historique en faveur du climat.
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Les politiciens de droite aiment se présenter comme les défenseurs de la valeur travail. Mais qu’ont-ils fait, pendant toutes ces années au pouvoir, pour s’assurer que le travail paye ? Et qu’auraient-ils fait de différent, s’ils respectaient réellement la valeur du travail ?