De la perle rare au film phare, une équipe de passionné·es sélectionne pour vous le meilleur du documentaire d'auteur.
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d’auteur en permanence, avec des nouveautés chaque semaine, chaque film étant disponible 2 mois durant. Films de cinéma, de festivals, films rares, grands classiques, création contemporaine, à la marge, internationale, indépendante... tous les documentaires que vous avez toujours voulu voir sans jamais savoir où les trouver… sont sur Tënk !
Parce que changer le monde est une tâche bien démesurée, le documentaire d’auteur se donne celle, plus modeste, de changer notre regard sur le monde. Ces fragments de vie, d’humanité et de poésie sont autant d’actes d’apprentissage sur nous, sur nos conditions de vie, sur notre rapport aux autres. Le documentaire d’auteur fait appel à la curiosité de tous ; c’est à ce titre que nous vous invitons à y prendre part.
«Oro Blanco» est d'une brûlante actualité. À l'heure où certains affirment que la 5G pourrait sauver des vies via la télémédecine par exemple, une chose est sûre; des écosystèmes, eux, sont en train de mourir pour pouvoir nous fournir des batteries toujours plus performantes. Prouvant si besoin est que la notion de progrès est toujours relative à celui qui l'invoque comme argument d'autorité.
"Ladrillo", désigne littéralement une brique en espagnol. Au sens figuré le terme prend une autre tournure et caractérise l'arnaque politico-financière qui a mis l'Espagne à genoux. Et c'est pile à la croisée de ses deux significations que se place "Bricks" qui démontre avec brio l'absurdité de la mondialisation, ses ravages sur les populations, mais également les résistances en constructions.
La plupart du temps on évoque l'impact de la violence carcérale sur les corps, plus rarement sur les esprits. "Los sueños del castillo" prend le temps d'interroger l'inconscient d'adolescents emprisonnés pour mieux nous parler du quotidien qui les brise. Si le pédopsychiatre Boris Cyrulnik, nous dit que l’emprisonnement des mineurs est « la pire des réponses », René Ballesteros nous le montre.
Peu de documentaires ont eu autant d'impact dans l'Histoire que «La Bataille d'Alger», en France tout du moins. D'abord censuré par les autorités, le film a ensuite bénéficié d'une sortie en salles confidentielle en raison des pressions à l'encontre des exploitants, le film a acquis un statut culte, notamment à l'international. Malek Bensmaïl revient pour nous sur cette œuvre devenue mythe.
Le collectif Yugantar est un collectif cinématographique entièrement féminin fondé en 1980. Entre 1980 et 1983, dans une période de bouleversements politiques radicaux en Inde, Yugantar, en collaboration avec des groupes de femmes existants ou émergents, a réalisé quatre films sur les conditions de travail abusives ou les nouvelles stratégies syndicales.
Au XXIe siècle, parler d'exorcisme sur Mediapart peut prêter à sourire. Et pourtant Federica Di Giacomo arrive à rendre fascinant un sujet au premier abord terriblement anachronique. Entre héritage et modernité, il est peut-être temps de se confronter à ses démons.
Parfois pour mieux comprendre l'absurdité du capitalisme, il vaut mieux sortir du jargon économiste pour aller droit au but. Entre démonstration scientifique décalée, entretiens et récit familial, c'est le parti pris de Claudio Pazienza qui mise sur une forme originale pour mieux faire ressortir le fond. Et comme il le dit lui même : «Moralité : la dette, c'est le coût du lien social».
La violence est un véritable cancer qui ronge les Etats-Unis, elle est le corollaire de tous les maux qui ronge la société américaine; pauvreté, ghettoïsation de pans entiers de la population, libre circulation des armes à feu, consommation massive de stupéfiant. Pourtant des individus tentent d'enrayer cette dynamique, conscient de la faillite d'un état qui abandonne ses concitoyens.
En six films s’esquisse, dans cette Escale algérienne, la singularité artistique d’un cinéma né avec les années 2000. Il s’agit là, ni plus ni moins, encore et encore, d’inventer une culture, une pensée, un cinéma politique, un cinéma décolonisé, c’est-à-dire affranchi du regard de l’ex-colonisateur toujours pesant, mais aussi affranchi du "roman national" officiel contemporain.
La question de la migration économique est souvent traitée sous l'angle de la compétitivité. Les migrants se retrouvent souvent accusés à tord de voler le pain de la bouche aux travailleur.euse.s francais.e.s. Mais la question est plus complexe que cela et impacte profondément les sociétés touchées par ses exils souvent subis. Retrouvez un entretien avec Tamara Stepanyan, réalisatrice du film.