À une semaine du second tour de la présidentielle, alors que le risque de voir l’extrême droite entrer à l’Élysée est bien réel, les manifestations se sont multipliées dans les universités ou dans les rues d’une cinquantaine de villes à l’appel d’une quarantaine d’organisations, dont la CGT.
On se souvient que parmi les premiers actes d'Emmanuel Macron à son arrivée à l'Élysée, la diminution des APL et la suppression de l'ISF ont contribué à lui forger l'image indélébile de « Président des riches ».
La question du pouvoir d'achat domine les débats de la présidentielle. C'est le résultat de plusieurs années d'austérité salariale conjuguée à une inflation forte et durable.
L'entrée des troupes russes en Ukraine à la suite du crescendo dramatique des manœuvres militaires a fait ressurgir la menace d'un embrasement, d'une généralisation du conflit sur notre continent et le spectre d'une troisième guerre mondiale.
L'annonce par Jean Castex ce vendredi 18 février de l'attribution, dès avril, d'une prime de 183 euros à quelques 140 000 travailleur·euse·s sociaux·ales, éducateurs et éducatrices ou assistant·e·s sociaux·ales, travaillant dans les secteurs de la protection de l'enfance ou de l'aide aux personnes vulnérables est évidemment une nouvelle importante.
Les mobilisations pour les salaires se multiplient et se durcissent depuis des mois. Poussée de l'inflation, explosion des prix de l'énergie, non-reconnaissance des qualifications et des responsabilités sont au centre des préoccupations des salarié.es.