En attendant des jours meilleurs et de nouvelles offres politiques, il nous faut nous lever contre la peste et se mobiliser pour aller voter Macron ce dimanche, quoi qu'il nous en coûte. Pour empêcher le pays de se défaire.
Quand certains ont voulu fondre "gauche radicale" et "gauche extrémiste" en la personne de Jean-Luc Mélenchon, il reste à essayer de distinguer ce qui fait la différence entre l'une et l'autre, dans la perspective d'une refonte de l'offre politique à gauche après l'élection présidentielle.
Alors que les opinions d'extrême droite représentent désormais environ l'opinion d'1 Français sur 3, et que la progression de l'intégrisme représente l'un des principaux facteurs d'inquiétude collective, cet article répond au livre du professeur de philosophie Didier Lemaire, "Lettre d'un Hussard de la République" qui recherche des pistes équilibrées d'endiguement à la progression de l'islamisme.
Après avoir exploré les hypothèses philosophiques (Olivier Roy), théologiques (Adrien Candiard), sociologiques (François Burgat), géopolitiques (Gilles Kepel), à l'oeuvre dans le processus de fanatisation, ce billet s'intéresse aux travaux de Gérald Bronner dans son ouvrage "La Pensée extrême" sous l'angle des sciences cognitives et de la sociologie.
Le fanatisme est un hydre : coupez lui la tête, il en repousse plusieurs. Ce n'est pas par la violence et la répression que nous en viendrons à bout, mais par une vraie politique de civilisation.
Ce qu'il faut avant tout réarmer, c'est l'esprit de nos professeurs et celui de nos élèves. Et c'est cette culture civique et cette liberté de conscience en actes qui feront reculer au temps long l'intégrisme et le fanatisme. Tout le reste ne sera que provisoire et insuffisant.
Là où l'autorité (et donc la légitimité) de la puissance publique ne règne plus, le recours à la violence s'impose comme un terrible aveu de faiblesse, ouvrant la voie à toutes les escalades.