Certains discours qui déclarent vouloir rechercher la « mesure » ou le « positif » mettent en avant l’existence de possibles « avantages » au changement climatique. L’analyse de ces hypothétiques éléments favorables montre leur caractère ténu, voire franchement illusoire au-delà du très court terme.
La COP21 a abouti le 12 décembre 2015 à la signature de l’Accord de Paris, qui a été très largement salué par la communauté internationale. Mais est-ce vraiment une avancée, ou bien un écran de fumée qui nous empêcherait de prendre les bonnes décisions, à l’instar de ce qu’avaient été les Accords de Munich en 1938 ?
Cent milliards de $ est-ce beaucoup ? Lors de la conférence de Copenhague sur le climat en 2009, les pays du Nord s’étaient engagés à verser aux pays du Sud 100 milliards de $ par an à partir de 2020 dans le cadre d’un « Fonds Vert ».
Depuis des mois, et de plus en plus souvent à l’approche de la COP21, les médias répètent que la Chine est devenue le 1er pollueur de la planète. De telles déclarations sont trompeuses pour ne pas dire à la limite de l’honnêteté intellectuelle, car cela occulte plusieurs questions et particulièrement la démographie, les émissions exportées et les responsabilités historiques.
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