Turkish journalists in exile can no longer count on EU support. And one of them has now exposed a scandal: the EU is sending large sums of money to pro-government foundations, anti-democratic lobby organisations and anti-EU institutions in Turkey.
Türkische Journalisten im Exil oder in der Diaspora können nicht mehr auf die Unterstützung durch die EU zählen. In bemerkenswertem Gegensatz dazu schickt die EU große Summen an regierungsnahe Strukturen, antidemokratische Lobbyorganisationen und EU-feindliche Institutionen in der Türkei.
Dans le monde de l'agitation, les tensions gréco-turques sont l'une de celles qui ne disparaissent pas. Bien qu'Athènes et Ankara affichent un certain optimisme, la réalité est différente. À la veille de la visite de Mitsotakis à Ankara le 13 mai, Erdoğan a rouvert la magnifique église antique de Chora à Istanbul pour en faire une mosquée. Le pendule oscille entre le renforcement de la confiance et le bras de fer.
In the world of commotion, Greek-Turkish tensions are one of those that will not go away. Although both Athens and Ankara radiate some optimism, the reality is different. On the eve of Mitsotakis’ visit to Ankara on May 13, Erdoğan reopened magnificent ancient church of Chora in Istanbul as a mosque. Pendulum swings between confidence-building and arms wrestling.
Les relations entre la Turquie et l'Union européenne continuent de s'enliser. Il n'y a rien de surprenant à ce qu'il en soit ainsi et à ce qu'il en soit encore ainsi dans un avenir prévisible. Les dernières conclusions stratégiques du Conseil de l'UE et les réactions de la Turquie ont été le dernier test de l'élargissement du fossé. Un dialogue de sourds, en effet.
By all accounts, Turkey’s ill-fated journey into the EU seems to have hit a wall. Once a process filled with promises and deeds, a series of choices by the EU and the ruling AKP party, a blend of erratic decisions and clash of cultures, placed the relations on life support. What remains is the entrenchment in languages — and growing transactionalism.
Prenant tout le monde par surprise, l'électorat turc a rendu un verdict choc sur la manière qu'à Erdoğan de gouverner le pays. Au pouvoir depuis plus de vingt ans, l'AKP a subi une perte massive de huit millions de voix en signe de protestation contre la dégradation de la situation économique. Avec d'énormes changements tectoniques en cours, quelle est la prochaine étape pour la politique turque ?
Catching everyone by a big surprise, Turkey’s electorate -- however weary of politics -- delivered a shocking verdict for “Erdoğan’s Way” of ruling the country. In power for more than two decades, AKP suffered a largest exodus of its votes, eight million of them, as a protest for the declining economic conditions. With huge tectonic shifts in its centennial, what is next for Turkish politics?
Le dimanche 31 mars, des millions d'électeurs turcs éliront les maires et les conseils municipaux. La course à Istanbul sera lourde de conséquences pour l'avenir du pays. Pour Erdoğan, la ville est le dernier obstacle avant l'instauration d'un régime autocratique pur et dur. L'opposition est désunie. Même le mouvement kurde semble divisé sur la manière de voter à Istanbul : Imamoğlu du CHP ou leur propre parti, le DEM ?
On Sunday, March 31, millions of voters in Turkey will elect mayors and city councils. The race in Istanbul will have far consequences about country’s future. For Erdoğan, the city is the last hurdle before the hard-core autocratic rule. The opposition is in disunity. Even the Kurdish movement seems divided on how to vote in Istanbul: CHP’s Imamoğlu or their own party, DEM?