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Le blog de Yves Romain
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Pas une guerre: “Une attaque barbare” de toute une société contre des affamés errants
Toute la société israélienne formatée par la propagande des médias est derrière Netanyahou dans le massacre des gazaouis. Du chef d’état-major aux pilotes et soldats personne ne rechigne à rien. Ils mériteront des «citations pour génocide». Tu as «rasé Gaza?» demanderont leurs enfants, bombardé hôpitaux, écoles, tentes, des journalistes? “L’histoire jugera”. Gideon Levy. -
Reconnaître la Nakba « honore[rait] notre humanité. » Rana Salman
Pour Rana Salman le port d’Haïfa est chargé de souvenirs familiaux. En s’y promenant elle a ressenti le passé devenir présent. Pour une Palestinienne la Nakba est bien là comme une «souffrance» dans tous les instants de la vie. Elle se heurte à l’histoire fondatrice d’Israël. Mais la reconnaître «ne menace pas l'identité juive ; cela honore une humanité partagée.» «Un véritable défi.» -
Libérer les otages, vaincre le Hamas, tout raser : opération « Chariots de Gédéon »
Des centaines de Palestiniens tués ces derniers jours, 156 depuis 24 heures, 58 cette nuit, surtout des enfants et Israël lance son opération de conquête de Gaza «Chariots de Gédéon». Dix jours encore sans approvisionnement alimentaire et la famine serait totale. Un plan de distribution - difficile à mettre en œuvre - se préparerait excluant le Hamas. Les EU pourraient prendre le contrôle de Gaza. -
Opération israélienne à Gaza : « chariots du génocide » Gideon Levy
70 tués à midi, dont 22 enfants, 15 femmes dans le bombardement aveugle d’un hôpital mercredi 14. Presque deux fois plus que le massacre du kibboutz Nir OZ. Et l’opération «Les chariots de Gédéon» n’a pas commencée. Tous ces morts pour éliminer un homme : Mohammed Sinwar, le frère. «Rien (…) ne peut justifier le bombardement aveugle d'un hôpital.» Mais «nous gardons le silence». -
« Détruire le Hamas revient à un génocide déguisé en acte. » Gideon Levy
À Gaza tout le monde est associé au Hamas. Alors si tout le monde est le Hamas il faut tuer tout le monde. Cela justifie «de tuer des milliers de personnes en guise de dommages collatéraux.» À Gaza il y a toujours quelqu’un à tuer. «L’armée la plus morale du monde appellera cela «tondre la pelouse» (…) tant que l'occupation perdure.» En Israël «tout le monde est favorable à cette mesure.» -
Si rien ne justifie le 7 octobre, qu’est-ce qui justifie tant d’enfants tués à Gaza ?
Carolina Landsmann interpelle les israélien.nes pour leur indifférence devant tant d’enfants innocents tués à Gaza. Elle leur pose une question de tous les instants : « si rien ne peut justifier ce qui nous a été fait le 7 octobre, comment se fait-il que ce que nous leur faisons subir depuis plus d’un an et demi - plus de 18 000 morts - (…) nous para[ît] justifié ? » -
Installé dans les ruines il n’a plus d’insuline. Il a faim et nulle part où aller
Gideon Levy nous parle de son ami à Gaza qui le conduisait dans sa vieille mercédès aujourd’hui calcinée. Il a besoin d’insuline qu’il ne trouve plus. Blocus. Il a faim, vraiment. Avec ses enfants ils sont installés dans les ruines de sa maison. Ils n’ont a pas d’autre endroit où aller. Mardi, il a mangé des lentilles, et mercredi rien. Il lui reste deux gouttes d’insuline s’il trouve du pain. -
Les mots façonnent la conscience collective des Israéliens à l'égard des Palestiniens
Sheren Falah Saab décortique le livre en hébreu de deux auteurs israéliens “Lexique de la brutalité”. Cet ouvrage montre comment les mots qui ont perdu «leur poids moral», «contrôlent les pensées et le comportement des Israéliens.» «Il n'y a plus aucune honte ni aucun désir de dissimulation.» L’un des auteurs insiste sur l’importance de comprendre le contexte avant le 7. À lire et à faire lire. -
Le gouvenement israélien muselle les ONG œuvrant à Gaza
Désormais, pour s’enregistrer et exercer sur Gaza, les ONG doivent satisfaire à des critères ministériels «vagues, larges, politisés et ouverts». Ainsi le pouvoir s’assure du «contrôle sur les opérations humanitaires» et écarte le droit international. 55 des 170 organisations concernées ont publié une lettre condamnant cette politique et demandent à la communauté internationale d’intervenir. -
Deux journalistes d’Haaretz récompensé.es pour ce que d’autres n’ont pas rapporté
Jack Khoury et Sheren Falah Saab, deux journalistes d’Haaretz, obtiennent le prix Uri Avnery 2025 du courage journalistique pour leur couverture approfondie, des conséquences de la guerre sur le sort de la population civile de Gaza. Armé.es de courage dans un contexte tendu, violent, raciste, vengeur elle et il ont révélé «une réalité non rapportée par d'autres grands médias ».
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