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Le blog de Yves Romain
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Gaza : extermination à distance pour protéger l’âme. Amira Hass
« les soldats qui se réveillent en hurlant et se rendent chez leur psychologue pour obtenir une exemption sont une bouée de sauvetage dans l'obscurité profonde dans laquelle nous sommes plongés.» Reste que la technologie qui permet de tuer à distance sans voir, de préserver son âme, permet à la société israélienne de « poursuivre sans broncher sa mission d'extermination. » Amira Hass. -
Évacuation des civils de la ville de Gaza: «Chaque instant pourrait être le dernier.»
L’évacuation de Gaza: un déluge de bombes. Aujourd’hui 89 morts, 79 à Gaza. Chaque fois elle disait: "Cette fois-ci, c'est la plus difficile".» Fatima: «Tu as oublié les chaussures! Les blanches sont derrière la porte de la chambre.» Elle espérait que la bombe ne tomberait pas pour les récupérer. Les mots d’Amira Hass quand les mots ont perdu leur sens pour dire qu’à Gaza «même le silence crie.» -
Sourd aux avertissements Netanyahu «prône une vie sous siège éternel.»
« Au lieu d'écouter les avertissements de ses partenaires et le message sans équivoque de la communauté internationale – libérer les otages, mettre fin à la destruction de Gaza et promouvoir une solution diplomatique –, Netanyahu prône une vie sous siège éternel. » Haaretz Editorial. -
Alarmante nomination de David Zini à la tête du Shin Bet. Voici pourquoi
Netanyahou s’apprête à nommer le général David Zini à la tête du Shin Bet, un messianiste «délirant» pour qui la guerre contre les Palestiniens «est éternelle» (Voir article du 07. 09). Une personnalité et un parcours «terrifiant» que nous livre Hilo Glazer à partir des témoignages de connaissances, d’amis, de subordonnés, de hauts gradés… -
La nomination de David Zini à la tête du Shin Bet approche. La «dictature» aussi
Le moment effroyable approche. Le comité Grunis n’a pas encore répondu à la demande de Netanyahou par laquelle il insiste pour faire approuver David Zini à la tête du Shin Bet. Il n’a guère les «preuves» pour s’y opposer. Israël avance vers une «dictature» et ferait bien de méditer les propos de l’ex-directeur de la CIA qui pointe le risque de faire des fonctionnaires des «robots politisés.» -
Pourquoi ?
Un témoin dit que les soldats au poste de contrôle lui on demandé de sortir de sa voiture. Il a travaillé plus de trente ans en Israël. Dix enfants. Maintenant il élève des poules. Il venait d’un mariage et allait dans un village proche pour s’approvisionner. Un homme seul dans une voiture rend les soldats agressifs. Exécuté de 20 balles. Pourquoi ? Les caméras ont tout enregistré. Gideon Levy. -
«La politique de Kirk reflète la rhétorique de la coalition au pouvoir en Israël»
«Ce qui unit les réactions à l’assassinat de Kirk en Israël et aux États-Unis, ce n'est pas le chagrin, mais la stratégie : la volonté de tirer parti de la tragédie pour renforcer le pouvoir. C'est cela la contagion : non seulement la propagation de la violence politique, mais aussi le réflexe de l'instrumentaliser.» Etan Nechin. -
Pas d’intention génocidaire dit le gouvernement britannique
Il n’y a pas d’intention génocidaire d’Israël à Gaza. Pas d’intention de détruire un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Israël n’agit pas «avec cette intention». Ce sont les tribunaux qui doivent trancher et pas les instances politiques rapporte Reuters. Le gouvernement britannique a peut-être des raisons de vouloir rassurer Israël de sa complicité après quelques incartades. -
« Monsieur Mort ». Haaretz Editorial
Il a financé le Hamas. Il n’a pas empêché la «défaite face au terrorisme». Tant qu’il peut bombarder avec son grand complice états-unien et d’autres, tuer des femmes et des enfants à Gaza, partout autour d’Israël qui deviendra grand il croit mettre Israël à l’abri. Mais «Netanyahou est un échec total en matière de protection de la sécurité nationale.» Il est «Monsieur mort.» Haaretz Editorial. -
« C’est un dictateur » qui mène « une guerre d’extermination » : Iris Leal
«les portes de l’enfer» viennent seulement de s’ouvrir à Gaza après 704 jours d’anéantissement. Et «ce n’est que le début». Tant qu’un avion bombarde des civils, qu’un char tire sur des tentes avec des enfants, le «dictateur» survit politiquement. Comme un disque rayé. Le reste, les otages, les soldats, les morts d’un attentat ça l’arrange car ça remet une pièce dans la «guerre d’extermination.»
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