Ce blog est une lucarne pouvant permettre à ceux s’intéressant à la culture algérienne de participer à une sorte de remise à flots de certains pans de notre mémoire, aujourd’hui, en perdition. La mémoire1…
est le lieu idéal de l’ineffable, de l’éternelle présence d’une obsédante subjectivité fournissant à l’historien sa substantifique moelle. Nous partirons des jeux de la mémoire pour atteindre une Histoire possible, faite, malheureusement de trop de failles et d’oublis que, paradoxalement l’œuvre d’art réussit à combler. Nous nous intéresserons également à la représentation littéraire, médiatique et artistique, au delà de l'Algérie, parce que tout simplement, toutes les cultures s'interpénètrent, s'entremêlent.
Notre travail d’investigation nous permettrait d’interroger un certain nombre de formes culturelles et de questionner les conditions d’émergence de ces nouvelles disciplines culturelles (théâtre, cinéma, roman, arts plastiques, bande dessinée et journalisme) en Algérie et dans les anciennes colonies. Cette recherche, plus que nécessaire, mettant en œuvre les lieux de la mémoire et les espaces marqués d’une Histoire à façonner, permettrait de donner à lire les réalités politiques présentes.
Ce blog ne peut nullement rester en dehors des faits d’actualité. Il sera fait appel à des sujets du moment et, bien entendu, aux bruissements de l’université, des médias et de la culture de l'ordinaire. La culture de l’ordinaire est au cœur de nos préoccupations.
Le débat est libre, ouvert, sans aucune complaisance, ni exclusion.
L'ouvrage de l'auteur palestino-américain, Edward Said, grand spécialiste de littérature comparée, "L'orientalisme" pose autrement la question de l'altérité et redéfinit les contours des rapports entre "Occident" et "Orient" tout en démontant les mécanismes du discours orientaliste. D'une brûlante actualité.
Aujourd'hui, l'affaire de l'Ukraine semble alimenter la mise en œuvre d'un discours particulièrement non aligné des sociétés anciennement colonisées. De nombreux pays ont évité de s'aligner sur telle ou telle partie, préférant une certaine neutralité. Ainsi, il y a une sorte de retour à l'esprit de la conférence de Bandung de 1955.
Le 15 janvier 2022, Molière aurait eu 400 ans. Ce grand auteur a conquis le monde, a été traduit et adapté partout. Molière n'est désormais plus français, dans les pays arabes, les auteurs de théâtre en ont fait leur "frère", il est joué partout. Une lecture
Souvent, notamment dans les sociétés anciennement colonisées, l'intellectuel est vu comme un soldat ou un militant politique, obligé de reproduire la vox populi ou dénoncé comme la voix du pouvoir. D'ailleurs même en Europe. On n'arrête pas de parle du "silence" supposé des intellectuels. Une lecture
Il n'y a pas plus beau que lire en toute liberté. Lire est un véritable plaisir, une passion. Toute lecture est travaillée par les jeux de la subjectivité. Lire, c'est aussi prendre une certaine distance tout en assumant sa subjectivité
Souvent, le monde est présenté comme s'il était statique, immobile, réfractaire à tout changement, alors que c'est une véritable escroquerie. Un point de vue
Les élites des pays anciennement colonisés commencent à contester les situations en place, héritées le plus souvent de la colonisation, exigeant la mise en œuvre d'Etats de droit que ne semblent pas apprécier les puissances coloniales. Le taux de scolarisation relativement important et les réseaux sociaux favorisent cette poussée que les "pouvoirs" politiques tentent vainement de freiner.
Hichem Djait (1935-2001) vient de décéder aujourd'hui. Il est considéré comme l'un des plus grands spécialistes de l'Islam. Historien et anthropologue, il tente de lire l'islam en recourant à une approche pluridisciplinaire, convoquant l'Histoire, l'anthropologie, l'architecture et la psychologie. Son œuvre est fondamentale.