Médecin, Professeur agrégé de cardiologie, enseignant à l'universitaire de Douala au Cameroun, Médecin des hôpitaux de France
Santeny (France) et Douala (Cameroun) - France et Cameroun
L'Afrique francophone subsaharienne brille par son retard socio-économique.
L'héritage culturel néocolonial y joue un rôle prépondérant. Les conditions au rabais du mode de promotion de l'élite intellectuelle de ces "provinces" françaises sont imposées à dessein. Abaisser la qualité des apprenants pour mieux contrôler leurs velléités d'émancipation.
Soixante ans après des indépendances factices, la jeunesse africaine est avide de gouvernance vertueuse et de bien-être. La gestion des états de type "royauté" par des élus du peuple ne passe plus auprès d'une jeunesse décidée de rentrer dans l’histoire civilisationnelle du monde. Cette tribune répond à un Ministre camerounais qui semble déconnecté de cette réalité irréversible.
Priver volontairement son peuple d'une vie et une fin de vie décentes, par le refus de lui faire bénéficier des progrès de la médecine, n'éloigne pas le "nègre " qu’est le dirigeant africain de la condition animalière qui lui est affublée à tort ou à raison. Récit d’un requiem pour un continent macabre.
L’Afrique est confrontée à une forme de résistance à un changement de paradigme humaniste-existentiel qui fonde son enfermement dans une précarité socio-économique et un déni de gouvernance vertueuse. Cette forme de développement collectif régressif fait le lit de qualificatifs déshumanisants tel « pays de merde » (D. Trump) ou autre "nègre littéraire" .