Dans la plupart des pays, il y a un âge minimal pour exercer une fonction politique. Cet âge correspond généralement à celui de la majorité civile, de l’inscription sur les listes électorales ou de l'éligibilité aux scrutins. Mais l’âge maximal pour voter ou être élu est rarement fixé par la loi. Dans plusieurs États, il fait l’objet de débats antagonistes qui sont loin d'aboutir à un consensus.
À travers le média Radio France internationale, l'émérite chroniqueur à « La Croix », Jean-Baptiste Placca, insinue des contrecoups défavorables au pouvoir du chef d’État camerounais Paul Biya, suite à la démission récente de deux de ses ministres originaires de la région du Nord, Bello Bouba Maïgari et Issa Tchiroma Bakary. La relation causale est si lâche et ténue qu'elle recèle une supercherie.
Aucun juge ne saurait annuler le retrait délibéré ou provoqué des membres d’un gouvernement, fussent-ils d’éminentes personnalités. Des politistes, voire des constitutionnalistes, pourraient bien se pencher sur l’acte légal de la démission politique, mais ce serait comme peigner la girafe ou pisser dans un violon. En réalité, nul n’est irremplaçable ni obligé d’œuvrer au sein d'un gouvernement.
Les Camerounais semblent de plus en plus intéressés par les événements de leur passé, notamment depuis la publication du « rapport mémoriel » de la Commission franco-camerounaise, mandatée par les présidents Paul Biya et Emmanuel Macron, pour faire la lumière sur « l’engagement de la France au Cameroun dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d'opposition entre 1945 et 1971 » (1).
La science économique est censée étudier comment les ressources empreintes de rareté sont orientées pour satisfaire les besoins humains de consommation, de production et de distribution des biens et services. Qu’en est-il à la lumière des défis suscités par l’augmentation de la pauvreté, les menaces sur les échanges internationaux et les préoccupations d'ordre écologique ?
Hormis les tartufferies et les supercheries ténébreuses, le boycott d’un scrutin est presque toujours une option stratégique foireuse, une faute politique qui entache la compétition électorale en laissant un boulevard aux concurrents. Au Cameroun, les boycotts semblent, de surcroît, marqués par une sorte de malédiction qui frappe leurs instigateurs pour les ranger parmi les perdants de l’Histoire.
Les Camerounais mettent de plus en plus leur passé sur la sellette, depuis la remise d'un rapport mémoriel aux présidents Emmanuel Macron et Paul Biya. Ce volumineux rapport est l'œuvre d'une commission franco-camerounaise, mandatée pour faire la lumière sur « l’engagement de la France au Cameroun dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d’opposition entre 1945 et 1971 ».
Il y a près de 30 ans, des chercheurs écossais de l’Institut Roslin à Edinburgh ont cloné, le 5 juillet 1996, le premier mammifère de l’histoire, la fameuse brebis Dolly, à partir d'un noyau de cellule somatique adulte. Le clone mourra six ans et demi plus tard, le 14 février 2003, emporté par des altérations d'une vieillesse précoce.
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux fait apparaître une restauratrice, urinant dans une marmite qui contient un mets culinaire apprécié au Cameroun. Appelé « okok » en région francophone, le plat traditionnel est préparé avec les feuilles d’une plante tropicale qui est présumée « miraculeuse » et censée soigner des maladies graves comme l'hypertension, le paludisme ou le SIDA.
Des affirmations dénuées de tout fondement rationnel trouvent sempiternellement créance dans la bouteille à l’encre des réseaux sociaux et font croire que le mois de février 2025 est « exceptionnel » ou « miraculeux », appelé à se produire « une fois en 823 ans ». Il n’en est rien, comme dans la fable des bois flottant sur l'eau.