À l’approche de la présidentielle du 12 octobre 2025, les programmes politiques des candidats de l'opposition auraient pu incarner leur casuelle capacité à proposer des projets alternatifs, contrastés et comparatifs. Or, ces projets qui sont censés jouer un rôle auprès des électeurs, se ressemblent par leur monotonie dans une étrange cacophonie, à l'exception de l'idée distinctive du fédéralisme.
Simone Weil (1909-1943) ne doit pas être confondue avec l’ancienne femme d'État française et première présidente du Parlement européen, Simone Veil, née en 1927 et décédée en 2017. La première est une philosophe humaniste, qui fut également enseignante, syndicaliste, militante du côté républicain pendant la guerre civile d'Espagne en 1936 et membre de la France combattante à Londres en 1942.
Il y a des raisons légitimes et fondées de se souvenir de Ruben Um Nyobè, leader culte indépendantiste tombé dans le maquis, le 13 septembre 1958, et rehaussé à titre posthume, en même temps que Félix Moumié, Ernest Ouandié et leur ancien adversaire Ahmadou Ahidjo, par la loi honorable no 91/022 du 16 décembre 1991, portant « réhabilitation de grandes figures de l'histoire du Cameroun ».
La surveillance épidémiologique des eaux pathogènes est un outil complémentaire de santé publique en pleine évolution, qui permet notamment de suivre les charges virales, bactériennes et parasitaires, afin d’alerter les parties intéressées sur les risques de pathologies infectieuses. Elle s’est particulièrement fait connaître dans plusieurs pays de la planète durant l'épidémie de la Covid-19.
Candidat à la présidentielle camerounaise du 12 octobre 2025, Issa Tchiroma Bakary a adressé une lettre ouverte acerbe à Cavayé Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale (PAN) et membre influent du parti au pouvoir. Il y dénonce notamment la « misère » du territoire multirégional du Grand Nord, non sans insinuer une crise majeure dans le pays dirigé par le chef d’État sortant Paul Biya.
Dans un pays violé en 1472 par des Portugais, aux encablures de la « Rio dos Camarões », pas moins de 12 concurrents affronteront, le 12 octobre 2025, le président Paul Biya, âgé de 92 ans et candidat à un huitième mandat consécutif. Dans cette course au fauteuil magistral, l'émiettement de l’opposition déclarée crève les yeux, dans le cadre électoral d’un scrutin uninominal majoritaire à un tour.
Dans une vidéo devenue virale, Akere Muna, candidat à la présidentielle du 12 octobre 2025, déclare avoir déposé devant le Conseil constitutionnel une requête en constatation d’inéligibilité du président Paul Biya. Selon le requérant, le chef d’État sortant, en fonction depuis 43 ans, n'aurait ni la légitimité ni la capacité, à l'âge vénérable de 92 ans, de briguer un huitième mandat.
La présidentielle du 12 octobre 2025 au Cameroun aura lieu sans la participation de Maurice Kamto, leader de l’un des principaux partis opposés au régime du président sortant, Paul Biya. Tel est le verdict rendu par la Cour constitutionnelle. La sentence est identique pour d'autres recours formés parmi la septantaine de dossiers recalés sur les 83 traités par ELECAM. Comment en est-on arrivé là ?
Selon Nicolas Sarkozy, alors récemment élu chef d'État, « Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire […]. Jamais il ne s'élance vers l'avenir […]. Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout est écrit d'avance. […] Il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès » (1).
Le versement d’une caution de candidature est une condition essentielle pour participer à la course présidentielle au Cameroun. Le montant exigé se situe dans la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne, mais il peut s’avérer prohibitif pour les candidats indépendants sans capital. Aussi peut-on s’interroger sur la liberté civile de postuler aux élections politiques à l’abri de toute restriction.