Amalric: Je suis aveuglé comme par un coup de fusil ! Ce n'est plus du soleil, cela !De Ciz: C'est la foudre ! Comme on se sent réduit et consumé dans ce four à réverbère ! Amalric: Tout est horriblement1…
pur. Entre la lumière et le miroir. On se sent horriblement visible comme un pou entre deux lames de verre. ("Partage de midi", P. Claudel, act 1 scène 1)
Je suis passé vite fait ce soir dans mon blog, de page en page comme je fais parfois. Et pour la première fois, je me suis rendu compte que les photos ou illustrations qui accompagnaient mes billets que j'avais mis en ligne depuis 2008 manquaient. Plus aucune photo n'était là. Je n'avais jusqu'alors pas pris le soin d'en parler. Mais ce soir, cela m'est apparu insupportable. Tout ces petits travaux, ces patiences et ce temps perdus.
Une jolie blonde longue, est debout au milieu d’un groupe de jeunes filles. Un groupe qui marche joyeusement comme s'il était au bord de la mer pris dans la gaité de la vivacité du vent. Ce sont des jeunes filles multicolores qui avancent dans leur époque cadencée par les flux RSS et qui, en même temps, semblent marcher doucement le long des sables du passé. Comme j'attends, je pense en voyant ces jeunes femmes qu’il s’agit, peut-être, de nouvelles Albertine et de nouvelles Andrée. Pas le temps de rêvasser, du con… Gare du Nord, j'attends mon train. Comme des milliers de voyageurs RER, je scrute les tableaux électroniques sur lesquels on m'annonce les horaires. Je tends anxieusement l'oreille pour ne pas louper le message du speaker qui va dire les minutes de retard. J'attends mon retard.
Je n'aime pas courir. Je n'aime pas tout l'attirail qui va avec la course à pied. Cette manière qu'ont les chaussures de se prendre pour des créatures technologiques. Ces visages rougis par l'effort et la concentration comme si l'avenir du monde en dépendait. Cette inutilité fondamentale de l'autre qui ne court pas et qui ne mérite même pas d'être regardé. Cette façon de réduire le passant à un obstacle sur sa route, de transformer la rue, l'allée, la plage en piste en tartan pour battre des records... Non je n'aime pas ces souffles et cette manière de suer.
Je n'aime pas courir. Je n'aime pas tout l'attirail qui va avec la course à pieds. Cette manière qu'on les chaussures de se prendre pour des créatures technologiques.
"Papandréou est l'héritier de la ligne Blair-Schröder. Tous ces gens ont capitulé sans combattre. Le choc décisif s'est produit en Grèce: président de l'Internationale socialiste, Georges Papandréou a cédé devant tous les diktats et le reste a été emporté. C'est un événement fondateur, comme la capitulation des députés allemands du SPD au moment de voter les crédits de guerre: c'est ce qui a alors déclenché l'affrontement en 1914." JL. Mélenchon dans Marianne du 3 au 9 décembre 2012. Une fois de plus Mélenchon montre son sens de la mesure.
La comparaison Bismarck Merkel est une de ces saloperies dont les nationalistes français post-modernes se délectent. On est là dans les bas fonds du souverainisme. On doit s'en indigner bien sûr mais cela ne suffit pas. En cette période de mutation civilisationnelle, il faut dénoncer le "non-dit" de cette comparaison indigne.
J'ai aimé le film. le public a applaudi comme sans doute dans toutes les salles qui passent ce film à succès. Quand nous fûmes dans la rue, ma fille ma dit: "si j'ai pleuré à la fin, c'est parce que ça m'a plu. Mais c'était triste Driss qui est séparé de Philippe, qui laisse sa place à cette femme et qui s'en va."