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Présidée par Ernest Pignon-Ernest, “La société des Amis de L’Humanité”, en son stand si singulier de la fête du quotidien communiste – on a pu y entendre Anouk Grinberg lire des textes de Jean Jaurès ou Angélique Ionatos chanter avec Katerina Fotinaki des vers hellènes désespérés mais mobilisateurs –, avait programmé un débat sur le journalisme en partenariat avec Mediapart, dimanche 14 septembre,
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Jeudi 3 juillet peu avant 20h, le vendeur à la sauvette en maraude du côté de la salle Pleyel ne fait pas recette. Aucun marché noir possible. Il me propose une place, je lui réponds que je vais en acheter une, à la dernière minute, au guichet officiel : « Vous n’y pensez pas ! C’est complet ! Daniel Barenboim ! Radu Lupu ! »
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Tibor Fabian, 84 ans, fait le bilan © Mediapart
Partir pour Mediapart en reportage à Budapest (le résultat est à lire ici et ici), c’était aussi tenter de revoir Tibor Fabian. Cet homme, dans mon souvenir, était urbain et impressionnant : nomenklaturiste honnête, idéaliste mais habile, ouvert sur le monde, charmeur et persuasif, généreux.
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La publicité travaille l'inconscient collectif, tout en s'en repaissant. Elle reflète le fond de l'air qui l'inspire. Elle vaut tous les sondages insidieux, manchettes retentissantes, essais distanciés ou pamphlets éruptifs.
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Le 26 novembre, Mediapart met Chris Marker à l'honneur – il aurait détesté l'expression, de surcroît dotée d'une rime pauvre ! Né en 1921, mort l'an dernier, écrivain, cinéaste, militant singulier et collectif, l'artiste sauvage mais empathique revient en force. Il avait organisé sa disparition de son vivant, voici que se met en place sa réapparition posthume.
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Beaux concerts de l’orchestre de Paris, mercredi 25 et jeudi 26 septembre à la salle Pleyel. Avec à la clef, ce phénomène musical et biologique essentiel : un vieux chef déclare forfait et donne sa chance à une jeune pousse soudain dans la lumière.
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À Mediapart, nous nous focalisons sur les symptômes et non sur le petit sensationnel : le politique (la vie de la cité) plutôt que le “pipole” (le tempo du pipeau comme appeau du troupeau). Voilà pourquoi nous ne sommes pas entrés dans la danse du scalp autour de Dominique Strauss-Kahn, sans pour autant chercher à l'exonérer de quoi que ce fût.
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Dans la nuit de mardi, sur France 3, après la diffusion de “Crime d’État” – le téléfilm de Pierre Aknine traitant de l’affaire Boulin –, l’émission “Ce soir (ou jamais !)” permit à la télévision de reprendre des couleurs, c’est-à-dire de revenir au noir et blanc des fameux débats sous haute tension de nos “Dossiers de l’écran” de jadis. Le jeu cédait face à l’enjeu.