O Ardina...

En France, en Europe, dans le Monde, ce 8 mai nous commémorons la victoire des forces alliées sur l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale, après la signature de la reddition de l’armée allemande. Un jour de fête, marquant l’arrêt d’un conflit barbare et inhumain ayant conduit, entre autres, à l’élimination de près de 6 millions de juifs.

‘‘Et l’éthique dans tout ça?’’ Quel mot, doit se demander M Béchu, qu’on appelle aussi le ministre de l’écologie... Il doit même être en colère contre toutes celles et ceux, envieux de son rang, restés à Angers alors qu’il a l’importante charge de la ‘‘transition écologique’’ !

Pour les nombreux Portugais ayant immigré en France dans les années 60/70, ce 25 avril, où on défile à Lisbonne pour fêter les 50 ans de la Révolution des Œillets (1974), c’est aussi une date historique et un tournant important dans leur parcours de ‘‘métèque’’.

Il n’en a pas besoin... d’ailleurs il n’en voudrait pas ! Voilà un Portugais qui a réussi en France ! Carlos Tavares, devenu directeur-général du constructeur automobile franco-italo-américain, a eu une rémunération de 36,5 millions d’euros pour l’année 2023 ! En ce mois d’avril, on commémore les 50 ans de la Révolution des Œillets, ce Franco-Portugais n’est pas concerné.

Il y a 50 ans, les Portugais se libéraient d’une longue dictature qui étaient aussi une guerre coloniale en Afrique. Entre 1961 et 1973, 200 000 jeunes Portugais, appelés à cette guerre en Angola, Mozambique, Guinée Bissau... ont quitté le pays et environ 8 000 soldats auraient déserté. ‘‘Les Mains Invisibles’’, film de Hugo dos Santos, retrace ce soutien clandestin à Paris dans les années 70!

Une dictature de plus de 40 ans, qui s’effondre grâce à ses militaires, presque sans effusion de sang: il y a de quoi surprendre. Pour les 50 ans du 25 avril 1974, le travail d'historien de Victor Pereira nous aide à mieux comprendre la Révolution des œillets, et vivre de l’intérieur ces années où le pouvoir populaire, grèves, usines, terres agricoles... se confronte aux décisions politiques.

Ce mois d’avril est celui des 50 ans de la Révolution des Œillets au Portugal (le 25) et un livre, bienvenu, nous rappelle ce mouvement des immigrés Portugais qui, dans les années 60-70, ont traversé les Pyrénées. José Vieira est réalisateur-documentariste et, en quelque sorte, le porteur d’images de l’immigration portugaise. Avec son premier livre, il nous porte par la force de son récit.

La décision de faire entrer au Panthéon, les dépouilles de Missak Manouchian et sa femme Mélinée, est une juste reconnaissance. Le jour du 80ème anniversaire (21.02.1944) où 22 hommes furent fusillés au Mont-Valérien. La seule femme de leur réseau fut décapitée à Stuttgart, le 10 mai 1944. Ils étaient 23 et nous devons saluer la fraternité et l’internationalisme de ce groupe résistant.

Il y a comme ça parfois dans un spectacle, des séquences d’émotion forte où la magie d'un élan collectif, par la musique, les chansons, les choristes, nous amènent loin et si près de nos sensations et des amitiés qui nous font vivre et nous disent les doutes et les espoirs de nos engagements, de notre monde !

C’était dans le Canard de mercredi dernier (31 janvier), ‘‘nous aussi on sait... ramasser du blé’’, cet impertinent clin d’œil à la Une pour ‘‘saluer’’ la ruse, sonnante et trébuchante, des députés et sénateurs qui augmentent leurs frais de mandats...