Le PLF 2018 prévoyait la rénovation thermique des bâtiments publiques, et en même temps supprimait les crédits d’Impôts pour le remplacement des fenêtres à double vitrage et augmentait la TICPE.
Depuis 30 ans, l’Etat emprunte pour couvrir le déficit et le remboursement du capital de la dette abyssale. Cette situation enferme le gouvernement dans une situation d’immobilisme. Aujourd’hui il faudrait revenir sur la loi du 3 Janvier 1973, mais notre président Macron ne prend pas les mesures qui permettrait à la France de s’en sortir, en continuant à jouer la politique du rabot budgétaire.
La protection sociale du Régime Général concerne que les salariés du secteur privé, et leurs ayant droit. Il existe bien d’autres régimes social, tel que : RSI, MSA, les régimes spéciaux. Certains de ces autres régimes social sont intégrés au Régime Général depuis 2015, ou en 2018, et pour autant il est bien difficile d’expliquer ce différentiel de 44,75 Md€ concernant la dette de l’ASSO en 2017.
Malgré une efficacité contestée du CICE, pour la création d’emplois, ce dernier va continuer sa vie sous une autre forme au 1ier Janvier 2019. Comme à son habitude Macron enchaîne les réformes sans se soucier de leurs financements. Après avoir mis les collectivités Locales à la diète, Macron s’en prend maintenant à la Sécurité Sociale. Veut-il se mettre à dos toute la France ?.
Le gouvernement tarde a expliquer le financement de la suppression de la taxe d’habitation, alors qu’il est déjà budgétisé pour 2018. Serait ce pour cacher la suppression à terme de 3,7 Md€ de recette pour les collectivités territoriales ?.
Malgré le transfert de charge de 21,5 Md€ du CICE et du CITS vers les Administrations de Sécurité Sociale, et la diminution de 50 000 fonctionnaires d’Etat, le déficit reste supérieur à 80 Md€ et la dette de l’Administration publique Centrale n’arrête pas de croitre pour atteindre 80% du PIB. La priorité pour l’Etat c’est de réduite les charges les plus importantes.