Le mardi 7 mars, la colère s’est dite partout en France. En face, du côté de l’exécutif, c’est le silence et l’entêtement. Que s’est-il cassé dans notre démocratie ?
Le président a organisé une « convention citoyenne sur la fin de vie ». Une telle initiative soulève des quantités de questions qu’il nous faut aborder.
Les récentes mésaventures de l’exécutif avec l’interruption, à l’Assemblée nationale, du débat sur la réforme des retraites, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, engagent à une réflexion sur ce principe, essentiel dans une démocratie : la séparation des pouvoirs.
Le mot « catastrophe » semble appartenir, désormais, à la langue courante. De la pandémie du COVID-19 au séisme en Syrie et en Turquie, on ne compte plus les « catastrophes ». Sans doute est-ce le moment de s’interroger sur le sens de ce mot.
Peut-être le nombre de manifestants au cours des défilés récents contre la réforme des retraites a-t-il baissé. Encore, d’ailleurs, n’est-ce pas partout le cas. L’important est que ces manifestations expriment le réveil d’un peuple.
Cela commence à y avoir longtemps que nous avons assisté à la réapparition, dans les villes comme dans les villages, de ce haut lieu de la rencontre et de la sociabilité : le lavoir. Que signifie ce retour, que signifient les usages du lavoir, aujourd’hui ?
Il faut cesser d’avoir sur le débat sur les retraites une approche gestionnaire, mais il faut l’inscrire dans la question du lien entre notre dimension singulière, le psychisme, et notre dimension collective, celle des appartenances et des engagements. C’est le rôle de la politique d’assurer ce lien et de lui donner du sens.
Des cow-boys aux trumpistes et aux bolsonaristes
En quelque sorte par définition, la violence n’a pas de sens. Tout au plus peut-on tenter de comprendre ce qui vient de se passer au Brésil, ce qui s’est passé au Capitole à Washington, mais aussi ce qui s’est passé en Iran.
En quelque sorte par définition, la violence n’a pas de sens. Tout au plus peut-on tenter de comprendre ce qui vient de se passer au Brésil, ce qui s’est passé au Capitole à Washington, mais aussi ce qui s’est passé en Iran.