La publication de cet article qui est la deuxième partie de celui qi fut publié le 9 juin, a été retardée en raison des élections. Voici donc la suite d’Énergie et climat.
Les résultats du second tour des élections législatives, qui a eu lieu dimanche dernier, sont porteurs de plusieurs leçons, qu’il importe de bien comprendre.
Le premier tour des élections législatives a donc eu lieu dimanche dernier. C’est pourquoi je souhaite consacrer mon « texte du mercredi » à une brève réflexion sur ce que l’on peut en dire après coup, et dans l’attente du second tour.
Au cœur de la crise du réchauffement climatique, il y a, bien sûr, l’excès de consommation d’énergies de nos sociétés. Sans doute est-ce le moment de se questionner sur les significations politiques du lien entre énergie et climat.
J’avais prévu de consacrer ma chronique du jeudi dans Mediapart, à un tout autre sujet. Mais voilà : avec l’exécutif dont nous sommes affligés, on est toujours rattrapé par ses erreurs, par ses bévues, par ses crises : en un mot, par son incompétence. Comme samedi dernier au Stade de France.
Presque un mois après sa réélection, le 16 mai, E. Macron a annoncé qu’il choisissait E. Borne comme première ministre, et la composition du gouvernement a été connue le 20 mai. Tant de temps pour cela ?
Notre pays a donc désormais un premier ministre – ou, plutôt, une première ministre. La nomination d’E. Borne aux fonctions de premier ministre par E. Macron nous incite à une réflexion sur le rôle du premier ministre dans notre pays
Je suis né le lendemain de la naissance de l’Union européenne. Cela me donne un regard critique particulier sur l’Europe, accentué aujourd’hui par la guerre en Ukraine et par les propos du président français à Strasbourg.
La semaine dernière, nous avons entrepris de proposer des interprétations permettant de mieux comprendre le second tour de l’élection présidentielle et ses résultats. Nous nous proposons de terminer ce questionnement aujourd’hui
Cette fois, c’est fini. Je serais tenté d’écrire : « enfin ». On y reviendra, mais je ressens une impression de libération après le poids que cette élection aura pesé dans l’espace public pendant toutes ces semaines.