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Nívea Del Maestro (juillet 2020, Barra da Tijuca, ville de Rio de Janeiro) © Jornal da Manhã
Télescopage de scènes, à peu de jours d'intervalles, qui n'ont que deux points communs : la démophobie et le racisme social. Grâce à la caméra des téléphones portables, et à la propagation virale des videos sur la Toile, les scènes d'humiliation sociale des "autres", coûtent de plus en plus cher aux offenseurs. Nous avons traduit un éditorial du 7 juillet 2020.
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" Alô ! Tudo bem ? " (documentaire de Hélios Molina, 2020) © Hélios Molina
Hélios Molina, Parisien dès 1977, époux d'une Brésilienne productrice musicale, révère le Brésil.
En janvier 2020, Rio de Janeiro, devant sa caméra, lui a paru fondamentaliste, nombre cariocas réacs, les politiques ultraconservateurs à l'image du président du pays.
Mais ses tête-à-tête filmés de musiciens, photographes, rappeurs, peintres soulignent que "perdure la culture en un rôle salvateur".
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Le philosophe chileno-brésilien Vladimir Safatle, véhément critique des "gauches" incapables de reformuler une "imagination politique", était à Paris en 2019.
Ses mots préfiguraient l'actualité de juin 2020 au Brésil.
"Il manque à la gauche brésilienne, de façon désespérante, la possibilité de parler au nom d'une vraie rupture qui puisse donner un pouvoir réel de décisions à la population."
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Travesti presque battu à mort, à Suzano (300.000 hab.), dans l'Etat de São Paulo,, le 22/2/20, durant le Carnaval. © notícia online da hora
Les images parlent d'elles-mêmes. Insoutenables.
C'était pendant le Carnaval 2020, dans la journée du samedi 22 février, en plein centre-ville de Suzano, une ville de 300.000 habitants, dans la grande périphérie de São Paulo.
Les monstrueux auteurs de cette barbarie envers un travesti n'ont, à la date du 1er mars 2020, toujours pas été arrêtés.
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Après deux cents jours de gouvernement Bolsonaro, et à partir de l'analyse serrée de l'agenda présidentiel public, le journaliste Rubens Valente éclaire magistralement le sectarisme et le grand et grave schisme provoqué par Jair Bolsonaro.
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En vue de la probable nomination d'un fils Bolsonaro - le député fédéral Eduardo - au poste d'ambassadeur à Washington (USA), le dramaturge, écrivain polyglotte, humoriste et ex-présentateur de télévision brésilien Jô Soares (1938), dans une hilarante lettre à Jair Bolsonaro, range ce dernier dans la catégorie du sanguinaire et xénophobe président de Santo Domingo Rafael Trujillo (1891/1961).
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Pour la troisième fois cette année, le peu alphabétisé président de la République Jair Bolsonaro a refusé publiquement de répondre à une journaliste brésilienne, lors d'un point presse. C'était à Recife, capitale du Pernambuco, le 24 mai 2019, à la sortie d'une rencontre avec des gouverneurs du Nordeste.
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Pour la deuxième fois cette année, le peu alphabétisé président de la République Jair Bolsonaro s'est attaqué publiquement à une journaliste brésilienne. Puis au journal, centenaire, pour lequel elle travaille. C'était à Dallas, aux Etats-Unis, le 16 mai 2019, pendant une conférence de presse informelle.
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Le 27/9, le journaliste H. Verbitsky a publié une enquête sur les supposés 132 millions US$ blanchis par la famille et des proches de Mauricio Macri. Le plus jeune frère de Macri, Gianfranco, a blanchi des biens pour 622 millions de pesos, et le prétendu acheteur des entreprises du président, Marcelo Mindlin, a blanchi 770 millions, somme similaire au prix d’achat de ses nouvelles acquisitions.
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La fortune totale de Macrì est dix fois supérieure à celle déclarée sous serment en 2016. Le PR n’a pas déclaré un terrain de 32,5 ha, d’une valeur sur le marché de 1.000 millions de pesos. Sis à Bella Vista au nord de Buenos Aires, s’y est construit le condominio Buenos Aires Village. Journaliste, Horacio Verbitsky, pour Pagina12 a publié dimanche 20/8 l'enquête explosive, que nous traduisons.