Douze ans après les approximations gonflées de Claude Allègre, voilà les chiffres montés en épingle par RTL.Il y a une douzaine d’années, le 4 septembre 1997, le ministre de l’Education nationale Claude Allègre s’en prenait de façon tonitruante à «l’absentéisme» des enseignants: «Il y a beaucoup d’absentéisme dans l’éducation nationale, et il faut mettre fin à cela. 12% d’absentéisme, c’est beaucoup trop.»
Le bilan du ministre de l’Education nationale Xavier Darcos apparaît pour le moins contrasté, même à l’aune de la politique gouvernementale. Cela l’empêchera-t-il d’entrer dans l’Histoire ?
Les Assises de l’éducation du 6 juin ont été prometteuses. Elles ont fait preuve en particulier d’une ambition et d’une démarche qui tombent à pic au moment même où les "refondations" apparaissent incontournables, après les résultats électoraux que nous savons.
Les Assises nationales de l'éducation se tiennent samedi 6 juin à l’Hôtel de Ville de Paris, en prélude aux initiatives locales et régionales qui prendront le relais dans les mois qui viennent, en vue «d’un grand projet national pour l’enfance et la jeunesse».
L’intervention du chef de l’Etat sur la question des violences scolaires peut être considérée comme sans précédent ; et elle repose sur une inversion du sens de la ‘’sanctuarisation’’ de l’école.
Ce jeudi, au congrès de la PEEP, le ministre de l’Education nationale a proposé la création d’ " une force mobile d’agents " intervenant en milieu scolaire " sur des missions de prévention et de contrôle de la violence ".
Xavier Darcos souhaite l’installation de portiques de détection de métaux devant certains établissements. Christian Estrosi propose la création d’une unité spéciale de police chargée d’intervenir contre les violences en milieu scolaire.