Ce n'est pas la première fois qu'est articulé ce mot d'ordre. Mais cette fois-ci il s'agit d'un ouvrage – incisif et décoiffant – où il est question d'aller à la racine des obstacles en « questionnant l'imaginaire scolaire », en « discernant les pièges », afin de vraiment aller au bort du bout : « repenser les savoirs à enseigner »
Les fortes préoccupations qui se font jour en cette rentrée concernant les difficultés de recrutement des enseignants ne renvoient pas seulement au souci qu'il y ait des professeurs en nombre et de qualité, mais aussi à l'appréhension d'une « contractualisation » en marche.
Selon Michel Onfray l'origine de «l 'homme nouveau » ou « régénéré » du fascisme se trouverait chez Robespierre et n'aurait donc pas « ses racines à l'extrême droite ». Ce tête à queue idéologique fait fi de toute référence historique d'ampleur et marque à l'évidence la pente accentuée de Michel Onfray vers la médiocrité, en pleine dégénérescence.
Carole Grandjean vient d'être nommée ministre déléguée en charge de l'Enseignement et de la formation professionnels auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse mais aussi du ministre du Travail. Cet intitulé et cette double tutelle n'ont pas de précédent. Serait-ce propice à un double jeu ?
C'est le titre d'un « traité d'ontologie relative » qui n'est pas écrit par un philosophe professionnel qui se croirait obligé aux détours des figures imposées, mais par un agrégé de lettres directeur d'une agence de presse spécialisée dans l'éducation, Pascal Bouchard. Et c'est ce qui en fait le prix en ces temps d'injonctions identitaires.
Lors de sa visite à Marseille jeudi dernier, Emmanuel Macron a donné certaines indications ou perspectives qui peuvent être comprises comme un « précipité » en ce début de second quinquennat de ce qui était à l'ordre du jour depuis quelque temps et à l'horizon depuis la loi Debré instituant le cadre des établissements privés sous contrat.
Une surprise : personne ne l'annonçait, et il a un passé au rebours de Blanquer. Une continuité dans sa catégorie de nomination : il est le onzième ex-professeur nommé à la tête du MEN, et ses dix prédécesseurs ex-enseignants ont tous été comme lui agrégés. Une continuité problématique : le sens que peut avoir cette nomination pour Macron couplée à son projet de « refondation » de l'Ecole…
Autant la longévité de Jean-Michel Blanquer au ministère de l'Education nationale a été soulignée à maintes reprises, autant celle de Frédérique Vidal au ministère de l'Enseignement supérieur passe inaperçue . Une « impasse » médiatique significative ?
En 2017, il promet qu'il n'y aura pas de « loi Blanquer ». En 2019, il porte « la loi pour l'école de la confiance ». Sur le site du ministère magnifiant les « 5 ans d'action pour l'école de la République », cette loi n'a pas de nom d'auteur, au contraire de trois autres : « la loi Gatel sur les écoles hors contrat, la loi Rilhac sur les directeurs d’école, la loi Balanant sur le harcèlement ».
Pour Marine Le Pen, ce n'est pas « lire, écrire, compter » qui constituent les matières dites fondamentales, mais « le français, les mathématiques et l'histoire de France » . Cela marque qu'elle ne se situe pas dans « la restauration » d' une certaine tradition, mais dans autre chose : l'extrême droite nationaliste assimilatrice et xénophobe.