Des rumeurs persistantes semblent indiquer que le « service national universel » qui concerne actuellement dans les faits moins que l’objectif affiché de 50 000 jeunes par an deviendrait obligatoire pour tous dans une formule ramassée mais tangible. Une innovation sans précédent ?
Il y a 20 ans, onze journées de grèves nationales vont se succéder dans l’Education nationale du 18 mars au 19 juin 2003, accompagnées localement à partir de fin avril 2003 par des grèves reconductibles. Comparaison n’est pas raison, mais ce précédent historique ne manque pas d’intérêt, même dans notre contexte assez différent.
Pour le ministère, le taux serait de 27 % pour cette seconde journée de grève (contre 42 %) dans les écoles, de 30 % (contre 41 %) dans les collèges, de 22 % (contre 30 %) dans les lycées. Pour le SNUipp, il est de 50 % (contre 70 %) dans les écoles; et pour le SNES de 55 % (contre 65%) dans le secondaire. A l'instar de ce qu'il s'était passé en 2003 ou 2019. Avec quelles suites effectives?
Les taux de grévistes qui ont été annoncés parmi les enseignants hier sont fort élevés même s’ils n’ont pas atteints des records historiques que l’on peut rappeler
C’est du moins le titre de la thèse singulière mais argumentée du nouvel ouvrage de Jean-Michel Wavelet : « Albert Camus ; la voix de la pauvreté ». Un livre qui attire l’attention et qui dérange.
« Permettre à cent fleurs (pédagogiques) d'éclore » a déclaré lundi dernier le ministre de l'Education nationale actuel, à l'instar de la célèbre formule énoncée en mai 1956 par Mao Zedong : « Que cent fleurs s'épanouissent, que cent écoles rivalisent ».
C'était une promesse du candidat Emmanuel Macron avant son élection à la présidence de la République en 2017. Au moins, cette innovation serait de taille, et on pourrait commencer à croire aux autres. Ce serait une indication incontournable d'une politique scolaire se préoccupant des élèves les plus déshérités.
Natacha Polony, directrice de ''Marianne'', vient de soutenir sur France Inter que « la maîtrise de l'orthographe, c'est celle de la rationalité de la langue ». Jusqu'alors il y avait de simples ''erreurs'' en mathématiques, mais des ''fautes'' en orthographe . Il y va maintenant de la ''rationalité''
Il s'agit le plus souvent de l'enseignement privé « sous contrat » ; ou parfois de l'enseignement privé « hors contrat » dans le premier degré qui va croissant ces dernières années. Mais un autre enseignement privé « hors contrat » reste dans l'ombre alors qu'il ne cesse de prendre de l'ampleur : c'est celui qui existe et prospère sans bruit dans l'enseignement supérieur.
Aurélien Pradié, candidat à la présidence de LR s'était déjà prononcé en faveur d''une « tenue unique » pour les écoliers, les collégiens et les lycéens. Lundi soir, il s'est prononcé en plus pour l' « uniforme » à l'université. Et pourquoi pas aussi pour l'ensemble des enseignants qui devraient donner logiquement l'exemple ?