Chronik est un collectif animé par une génération d’intellectuels qui croisent depuis plusieurs années déjà leurs regards sur les enjeux majeurs de notre modernité. Ils ont décidé de se rassembler autour1…
d’un projet commun. Mue par une certaine idée de l’engagement, celle de l’intellectuel public au service d’un savoir démocratique, la démarche collective et individuelle des contributeurs de Chronik.fr consiste aussi à prendre part à un projet politique toujours en construction, d’inspiration humaniste et universaliste, affranchi de la représentation d’une société française vivant en vase clos. Une large place est donc faite à l’international, pour s’ouvrir au monde tout autant que pour mieux saisir la situation française grâce à un décentrement du regard.
Les membres du collectif sont : Karim Amellal, Karim Emile Bitar, Soizic Bonvarlet, Rémi Bourgeot, Fatma Bouvet de la Maisonneuve, Nicolas Cadène, Margot Holvoet, Romain Jehanin, William Leday, Nadia Marzouki, Myriam Marzouki, Beligh Nabli (directeur de publication), Charles Thibout, Anaïs Voy-Gillis, ainsi que des contributeurs.trices occasionnel.le.s
Les contributions du collectif sont rassemblées sur le site-mère chronik.fr.
L’hypothèse d’une cohabitation entre d'une part, un Président de la République qui s'efforce d'incarner une forme de continuité en matière de politique extérieure, et d'autre part, un gouvernement issu des rangs du Rassemblement national ne cachant pas sa volonté d'infléchir les positions de la France sur certains dossiers sensibles, laisse présager une paralysie de notre diplomatie.
Pour ne pas avoir à choisir un jour d’être résistant ou collabo, le vote RN ne peut être un choix. La classe politique doit de toute urgence revenir à la raison, refaire sienne les valeurs des Lumières, de l’humanisme et renvoyer dans les limbes les rhétoriques racistes qui nous cernent.
Pour ne pas avoir à choisir un jour d’être résistant ou collabo, le vote RN ne peut être un choix aujourd’hui. La classe politique doit de toute urgence revenir à la raison, refaire sienne les valeurs de l’humanisme étendu à tous les hommes et toutes les femmes, et renvoyer dans les limbes les rhétoriques racistes étalées désormais partout.
Comme les élections européennes de mai 2019, celles de juin 2024 devraient être marquées par les bons résultats des partis nationalistes-identitaires dans une majorité d’États membres. Les mêmes commentateurs qu’en 2019 commettrons l'erreur trop courante de sous-estimer l’emprise idéologique de ces partis et la banalisation de leurs idées au sein du continent européen.
Sur l’environnement, le masque est définitivement tombé. Emmanuel Macron reprend certaines postures de la droite voire de l’extrême droite, permettant une normalisation d’antiennes anti-environnementales ; comme si le maintien des conditions de vie humaine sur terre était une mode politique à ressortir uniquement en temps favorables et que les lobbies dictaient leur loi.
Alors que le droit international est aujourd'hui profondément remis en question en Ukraine comme au Proche-Orient, il semble susciter un intérêt sans précédent de la part de certains États du Sud et de la société civile. Johann Soufi, avocat et chercheur spécialisé en droit international pénal, explore ce paradoxe dans cet entretien pour Chronik.
En braquant l'attention sur les normes environnementales, la FNSEA a une fois encore réussi le tour de force de favoriser les intérêts des plus gros exploitants tout en instrumentalisant les souffrances réelles des petits, avec la bénédiction du gouvernement. Ce brillant tour de passe-passe a permis de masquer les sources réelles de la crise agricole.
La passivité de l'Occident à l'égard de la tragédie endurée par Gaza ne peut être comprise qu'à l'aune de la « question palestinienne » passée sous silence depuis une décennie. Ce n'est qu'en prenant la mesure de celle-ci qu'il est possible de saisir l'ampleur de ce qui se joue actuellement dans cette partie du monde, les destins de la Palestine, d''Israël de l'Occident étant liés.
Au sein de l'Union européenne, on pense souvent que la Hongrie ou la Pologne conservent l'apanage des violations en matière d'Etat de droit quand il ne s'agit pas de le déconstruire, la France n'est malheureusement pas en reste comme en témoignent certaines actions du gouvernement, dont celles du ministre de l'Intérieur, Gérard Darmanin.
S’il faut être prudent sur la qualification définitive de génocide, et qu’il faut être conscients que ce terme, malgré les détournements, est avant tout juridique et non pas politique, une question doit se poser aujourd’hui : « assistons-nous à un nouveau génocide ? »