Au fil de l'eau, la remise à disposition d'informations tirées de la presse, des statistiques ou des sites internet russes sur la situation sociale en Russie.
En mars 2018, l’incendie du centre commercial Zimniaïa Vichnia, à Kemerovo, a fait 64 morts, dont 41 enfants. Pourquoi ? À cause de l'incurie des autorités, à cause d'un système d’alarme neutralisé et d'issues de secours verrouillées, à cause de violations flagrantes des règles de construction et de sécurité, sur fond de corruption.
La catastrophe qui a eu lieu le 25 novembre dans la mine de charbon Listviajnaïa, à Belovo, dans l’oblast de Kemerovo, a fait 51 morts et 109 blessés. Elle a pour origine des violations caractérisées des règles et obligations de sécurité.
Deux logiques, contrôle et expulsion, d'une part, organisation des soins, s'affrontent en Russie pour ce qui concerne les migrants séropositifs au VIH. La seconde aurait le mérite de l'efficacité
Deux articles trouvés dans la presse française sur des thématiques abordées dans la Russie du social, deux observations, banales mais nécessaires, sur les réseaux sociaux, et une information sur une interdiction, celle de « l'État masculin ».
Plusieurs annonces, confirmées par le dépôt en octobre par le gouvernement d’un projet de loi devant la Douma d’État laissent penser que celle-ci va se prononcer sur la question des violences domestiques et conjugales.
Une enquête du centre Levada montre la très forte augmentation depuis 2017 de la part des russes qui ont peur de l’arbitraire des autorités et de leurs voies de fait. Elle a maintenant atteint 58 %.
Un récent sondage du centre Levada montre qu’une nette majorité des Russes pensent que la loi ne les protège pas. Ils ont raison, la loi, et plus largement le système juridique sont instrumentés par le pouvoir, les riches et les puissants. Et cela sape les fondements de la démocratie.
Le documentaire du blogger Iouri Doud, Le VIH en Russie, une épidémie dont on ne parle pas, a maintenant dépassé les 21 millions de vues. Et lui même vient d’être condamné à une amende de 100 000 roubles, pour d’autres interviews.