Depuis les attentats islamistes criminels perpétrés en France, en Europe et dans le monde, et malgré les risques de récidive régulièrement déjoués, l’idée d’un possible conflit majeur entre l’Occident et le monde arabo-musulman hante parfois les imaginaires comme un spectre ancien. Elle ressurgit à chaque attentat qui n’a pu être déjoué, à chaque conflit régional au Moyen-Orient autour d’Israël.
Pour les prochaines présidentielles et législatives, du PC au RN en passant par le PS, Les Verts, EPR, Horizon, Modem, LR, et d’autres, chacun(e) de leur leader y va de sa partition. Entre surenchère sur le social pour les uns, l’immigration pour certain(e)s, aides aux entreprises pour d’autres, aucun(e) ne semble se préoccuper de la démographie et l’IA, problématiques majeures de ce 21e siecle.
L’émergence de la tripartition politique marque sans doute un tournant durable dans l’histoire institutionnelle de la Ve République. Elle bouleverse l’équilibre traditionnel entre le gouvernement et le Parlement, inaugurant une ère d’incertitude où les rapports de force deviennent plus mouvants, plus fragmentés. Mais, sauf renversement improbable, cela ne devrait pas altérer la nouvelle donne
Alors que la dette publique française dépasse désormais les 3 400 milliards d’euros, deux enjeux majeurs restent négligés : la démographie et l’impact de l’intelligence artificielle sur l’avenir du travail. Avec la démission de Sébastien Lecornu, dont son gouvernement aura été le plus éphémère de la Ve République. Au vu des perspectives actuelles, la vie politique française s’annonce mouvementée.
Parmi les certitudes, l’une surpasse toutes les autres : la dette écologique, aggravée par la croissance démographique continue. À cette dette s’ajoute une dette financière abyssale, qui atteint 3 345 milliards d’euros et dont la réduction semble chaque jour plus difficile. Du côté des incertitudes, demeure la question de la survie politique du Premier ministre suivant ses choix politiques.
Avec 3 346 milliards d’euros, la dette de la France est devenue en 2025 un poste de dépense considérable : environ 55 milliards d’euros, soit 9,5 % du budget de l’État selon la Banque de France. Cette charge a doublé en volume depuis 2020 et continue d’augmenter, alourdie par des taux d’intérêt toujours plus élevés. Mais, comme si de rien n’était, la valse des Premiers ministres se poursuit…
La première phase de la stratégie de Donald Trump pour aller, selon lui, vers la paix en Ukraine passait par une rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, suivie de celle organisée à Washington le 18 août, en présence du président Volodymyr Zelensky et de plusieurs dirigeants européens, très sceptiques. Pour ces derniers, qui n’accordent aucune confiance à Vladimir Poutine, la paix est lointaine.