Retraité franco-suisse de culture scientifique et classique ayant, après un intermède estudiantin militant dans les années 65 à 69, travaillé la majeure partie de sa carrière professionnelle comme architecte…
logiciel chez IBM Suisse. Il a pour originalité de détenir le premier diplôme d'informaticien conféré par la faculté des Sciences de l'Université de Genève. Depuis sa retraite, Dario s'est investi dans le travail associatif dans le domaine de la migration, du combat antiraciste et du droit des étrangers, principalement à Genève, et participe comme citoyen à la vie politique genevoise et nationale française. Il est l'époux de Marie-Andrée Ciprut-Armède, martiniquaise, qui, après une carrière de psychologue clinicienne, a publié plusieurs ouvrages sur la place éminente des femmes dans ces mêmes combats.
Le 2e tour a mis fin le 19 juin aux espoirs du président, légitime « mal-élu », de dominer le parlement, comme l’ont cru des analystes distraits. Mélenchon, perdant à répétition dès 2017 par un filet de voix de plus en plus mince, a réussi la re-parlementarisation de la vie politique. L’exécutif devra à l’extrême droite de ne pas être balayé par la censure, mais ne survivra pas à une dissolution.
Législatives 2ème tour : Jean-Luc Mélenchon gagne le pari de redresser la gauche et celui de la « reparlementarisation » mais le paye au prix lourd de la stérilisation possible du programme de la Nupes et d’une avancée significative du RN en sièges, lequel tire les marrons du feu des progrès de l’abstention. Adieu la 6ème République par retombée inédite dans la 4ème ?
S'il n'est pas de sauveur suprême, il est des moments qui sont derniers. L'auteur s'interroge sur la possible inversion des sondages. Elle serait seule à permettre véritablement à la Nupes de donner corps à la "reparlementarisation" projetée par Jean-Luc Mélenchon. Il montre comment les tenants de la Primaire Populaire entendent y contribuer en une dernière campagne d'appels.
Inspiré par une chronique morose d'un ami du lendemain du premier tour des présidentielles, inquiet d'une convergence entre extrêmes faisant croire à une majorité de fervents ou complaisants poutiniens, je note quelques bonnes nouvelles qu'a distillées à mon oreille l'écoute de France-Info ce matin du 16 mai.
J'entends dire ici pourquoi je vote Emmanuel Macron (par procuration) à ce 2ème round l’opposant à Marine Le Pen dans l’espoir que celles et ceux qui accordent quelque intérêt à ce que je partage, qui s’apprêtent à voter au 2ème tour des présidentielles ou vu le caractère tardif de ce document s’intéressent rétrospectivement à l’interprétation des résultats, en fassent éventuellement leur miel.
Au vu de sondages calamiteux, du retrait du PRG compromettant ses parrainages, le sursaut espéré de C. Taubira ne s’est pas produit. L’heure du bilan amer n’a pas sonné mais l’urgence se compte en jours. Sans recette pour sortir de l’enlisement promis aux patineurs en aveugle, avant de songer à des réveils hors du cauchemar, nous clôturons des cris d’alarme qui peinent à être entendus.
Par Dario CIPRUT
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Réaction d’abord épidermique puis à froid aux derniers événements à gauche, marqués par l’attaque bille en tête du processus engagé par la Primaire Populaire par les formations « traditionnelles » en campagne pour leurs candidats à près de soixante jours de l’échéance du premier tour.
Ce billet rejette mépris ou indifférence envers la candidature de Christiane Taubira, raillée de faire le jeu d'un multiculturalisme antirépublicain et de s'accommoder d'un capitalisme d’ultrariches ruinant la planète. Il plaide pour la poursuite de la Primaire Populaire, et un accord de gouvernement entre son gagnant et les deux principaux concurrents à la présidence, avant le premier tour.
Plaidoyer pour un débat public entre les candidates et candidats de gauche à la présidentielle 2022, suivi d'un vote citoyen organisé par la Primaire Populaire permettant de les départager au jugement majoritaire à fin janvier, et de ne présenter que le ou la gagnante de ce scrutin préliminaire en avril au choix des français.
Malgré le refus des candidats déclarés Jadot et Mélenchon de se soumettre au verdict de la Primaire Populaire, le nombre d'inscrits potentiels à ce scrutin et la candidature en suspens de C. Taubira devrait les faire réfléchir à ne pas les décevoir.