La gauche a l'art de se placer en porte-à-faux face à ce type de mouvements, dans lesquels les protestations populaires ont été régulièrement été kidnappées par les droites et extrême-droites. À présent, alors que leur discours est particulièrement réactionnaire (préference nationale, souverainisme, anti-écologie) , la gauche n'ose pas le dénoncer. Embarquée dans l'unanimisme démagogique.
Comment se fait-il qu'un chanteur qui chante la condition insupportable des classes ouvrières nord-américaines ne soit applaudi QUE par la droite la plus réactionnaire?
Lu dans "Le Monde". "Car Layla, fille d’un électricien et d’une femme de ménage qui a grandi dans les quartiers pauvres de Rio, est aussi et surtout noire de peau." Trouvez l'erreur.
Je me souviens de l'étonnement, mêlé d'un sentiment de scandale, qui accueillait mon propos, lorsque, en visite au Musée Napoléon de l'É. S. M. de Saint-Cyr, j'ai évoqué les crimes de guerre des armées françaises, destructions, violations, meurtres, pillages... dont ceux des biens du patrimoine artistique portugais, qui reposent dans les réserves du Louvre...
Un collègue anthropologue prend la distance nécessaire pour sortir la tête du marécage médiatique: anxiogène, multiplicateur des dommages psychologiques et sociaux, extrêmement répressif vis-à-vis de toute pensée non-conformiste.
Jusqu'à troubler la posture libertaire de Mediapart et inciter à de troubles exercices de censure là où on s'y attendrait le moins. Dommage! Dommages collatéraux...
De la lettre, il se dégage une certitude: il y a bien, au contraire de ce qu'il prétend, des "questions tabou" et il aura surtout des réponses tabou. Une de ses formules, fruit de la haute ingénierie de la "com" montre bien quel esprit perfide a guidé sa fabrication.
Il s'agit de fiscalité. Quelle "question" Macron fait-il semblant de poser? "Quels impôts faut-il à vos yeux BAISSER en priorité?",
Alors que le peuple fait irruption sur la scène publique, les voix qui s'élèvent pour le disqualifier viennent révéler la cassure de la société française entre les "élites" (classe politique et possédants), et le peuple. Plus choquant, puisque celui-là est depuis toujours dans "l'ordre des choses", un autre abîme se révèle: celui qui sépare les intellectuels des gens du commun.
Le "casse" de Grenelle: tout porte à croire qu'il ne faut rien croire de qu'on veut nous faire croire sur les prétendus faits de la rue de Grenelle. Des choses se sont matériellement produites, c'est sûr, mais nous n'en savons strictement rien: ni quoi, ni comment, ni par qui. Et encore moins, pourquoi ce récit troublant nous est envoyé en pleine figure, en apparence, brut de décoffrage.
Les gouvernements successifs ne cessent de désigner les chômeurs comme des tricheurs et des profiteurs, réclamant toujours plus de contrôles et de punitions pour "la triche". À force, l'opinion ne finirait-elle pas par les croire?