Le soin peut-il se résumer à un processus de remédiation et de normalisation ? Une telle orientation des pratiques thérapeutiques néglige sans doute certains principes anthropologiques essentiels, mais témoigne aussi de la volonté de rentabiliser et de créer un marché, sur un mode autoritaire...
Au-delà des impératifs disciplinaires à s’adapter et à rester rentable, comment pourrait-on envisager une autre appréhension du mal-être ? Ceci suppose déjà de se questionner sur l’expérience de la « maladie » et de réinterroger nos conceptions du « pathologique ».
Après avoir abordé le retour d’un organicisme débridé, penchons-nous désormais sur les injonctions normatives émanant de la technocratie sanitaire. Là, l’objectif est clair : transformer les institutions soignantes en plateformes équivalentes à des centres d’appel.
Le retour en force d’un organicisme scientiste et réducteur amène à négliger de plus en plus l’expérience singulière et irréductible du sujet souffrant. Voici par exemple les perspectives qui nous attendent dans le domaine de la recherche et de la thérapeutique en psychiatrie…
Après avoir appréhendé les dynamiques originaires dans les phénomènes violents, nous aborderons désormais la façon dont la violence peut se déployer dans les institutions. A ce niveau, la façon d'intégrer ces irruptions parait tout à fait déterminante dans le potentiel de transformation ou de réitération...
Les 37èmes rencontres de Saint-Alban étaient consacrées à la fabrique de la violence. A cette occasion, il paraissait important de revenir sur les fondements des phénomènes violents dans le champ institutionnel : voici donc cette présentation en deux parties, origines et déploiements
A travers le récit du parcours clinique d’un enfant en grande souffrance psychique, il s’agit d’illustrer l’implication très active de certains experts omniscients pour littéralement foutre en l’air tout le patient travail d’équipe tentant de porter et de tisser du soin sur la durée…
Les 37ème rencontres de Saint-Alban ont eu lieu les 17 et 18 juin derniers, autour du thème « La fabrique de la violence ». Au vu de la richesse des échanges, venant témoigner de l'actualité de la psychothérapie institutionnelle pour faire face à la banalisation des maltraitances, il paraissait important de livrer un petit retour d'expérience...
En articulant le niveau local et national, mais aussi des moyens médiatiques de désinformation, un véritable plan de destruction des CMPP est en train de se déployer. Si la résistance est encore possible, elle se doit d'être consciente de l'arsenal mobilisé, de façon à pouvoir alerter, informer, témoigner. Espérons que les familles et les citoyens sauront prendre la mesure de la menace...
Les Centre-Médico-Psycho-Pédagogiques sont désormais une cible directement visée. Mais pourquoi tant de hargne ? Que représentent ces institutions aux yeux de ceux qui s'acharnent à les détruire ? Pour cela, effectuons un petit détour par l'histoire, afin d'envisager les soubassements éthiques, politiques et émancipateurs de ces pratiques clinico-institutionnelles.