La crise, il y a ceux qui sont directement touchés : les entreprises, les salariés. Et puis il y a ceux qui sont «à côté» et qui, lorsque le fleuve sort de son lit, finissent par1
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la subir… ou en tirer profit.
Pendant trois jours, dans le cadre d'un exercice en écriture multimédia (et encadrés par deux journalistes de Mediapart), quinze étudiants de première année de l’école supérieure de journalisme de Lille (ESJ) sont partis à la rencontre de la crise là où on l’attend moins.
Au fil de ces trois jours de reportage sur la crise, certains sujets sont tombés à l'eau, d'autres ont pris un cours inattendu. Profiteurs ou victimes collatérales de la crise ne sont pas toujours ceux que l'on imaginait.
Rencontre, à la Maison Folie de Wazemmes à Lille, avec trois techniciens qui se faufilent, encore, à travers la crise. Ce sont les rois du petit boulot, les spécialistes du travail par intermittence. Des artistes, des techniciens qui profitent d'un régime spécial de l'assurance chômage. Entre précarité et liberté, les intermittents du spectacle ont toujours représenté la variable d'ajustement du monde artistique. Dans les théâtres comme dans les usines, on sous-traite, on externalise, et on fait appel à ces ouvriers de la culture. Alors la crise...
Après un long passage à vide, le Front national s'est refait une santé aux dernières élections régionales, réalisant 17% dans les douze régions où il s'est maintenu au second tour. Et un peu plus de 22% dans le Nord-Pas de Calais, où les couleurs frontistes étaient portées par Marine Le Pen, fille et bientôt successeure de Jean-Marie. Signe d'un renouveau ou conséquence de la crise financière?
Par Marie Astier et Cécile Debarge. Chiner, fouiner, traquer la bonne affaire, la crise pourrait bien avoir aidé à une révolution dans les caddies. Pour de nombreux consommateurs avertis, plus question de payer le prix fort.
«Offre Spéciale : 500 € de remise immédiate sur tous les monuments. Devis gratuit.» On ne peut pas rater l'affiche, visible dans la vitrine des Pompes Funèbres Générales (PFG) de Lille.
Par Marie-Lucile Kubacki et Damien Deparnay.«En ces temps de crise, beaucoup auront perdu leur travail et d'autres auraient peur de se retrouver dans cette situation. Si vous voulez consulter gratuitement une de nos voyantes pour qu'elle vous éclaire sur des questions que vous vous posez, alors n'hésitez pas et profitez des 30 minutes gratuites qui vous sont offertes!». Des annonces comme celles-ci, il y en a des centaines actuellement sur Internet (par exemple ici).