Il y a une autre économie, un autre projet, une alternative à la production folle, à la consommation débridée, à l'exploitation de l'homme par l'homme (et à son contraire). Le nom d'Economie1
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Sociale est utilisé mais les mots habillent trop souvent du n'importe quoi... sauf quand les citoyens connaissent les enjeux, protègent et partagent les objectifs, restent aux commandes.
Ailleurs, on parle de secteur « non profit ». L'important, c'est le contenu. Cette édition se veut la cartographie de ce monde pour aider au voyage de tous les citoyens qui veulent y circuler lucidement.
"Bienvenue chez vous !"
(formule à l'entrée de la maison natale de Alphonse Desjardins, fondateur du Mouvement Desjardins, banque coopérative, à Levy, Québec. Une maison devenue musée).
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Les banques coopératives appartiennent à leurs sociétaires. Dans la guerre menée par Jean-Pierre Denis pour s'emparer de la branche bretonne du Crédit Mutuel, la vraie question est celle de la captation des banques coopératives par des initiés. Un homme, une voix ? A condition, en pratique, que le sociétaire reste un homme seul. Qu'en dirait Frédérique-Guillaume Raiffeisen ?
Sociétaires exemplaires, engagés dans la défense de leur coopérative, les deux héroïques de Saintes sauront mardi, le 14 mai, si la Cour d'Appel de Poitiers confirme leur exclusion de la caisse locale de Crédit Agricole Mutuel de Saintes. Décision considérable : les vraies questions - qui concernent dix millions de sociétaires - explosent.
L’incroyable sort fait aux "deux sociétaires de Saintes" a mis en lumière une réalité absurde : il faut de l’héroïsme aux sociétaires des 2500 caisses locales de Crédit Agricole Mutuel pour défendre leurs sociétés coopératives et les valeurs de la coopération.
Le scandale des "mauvais sociétaires" de Saintes a pris des proportions étonnantes. Les questions sur la véritable identité de nos banques coopératives sont désormais un sujet majeur et une clarification est, désormais, indispensable. Poursuivre dans le flou conduirait dans le mur. Que dira la Cour d'Appel de Poitiers ?
La logique des "bals de charité au profit des organisateurs" est le summum de la délinquance astucieuse, tout spécialement lorsqu'il s'agit de la gestion des (trop) grandes banques coopératives. Face à une dérive qui menace toutes les (trop) grandes structures de L'ESS, une seule exigence : la transparence.
On parle désormais « des deux sociétaires de Saintes » et ils sont devenus emblématiques, presque mythiques. Deux sociétaires exemplaires qui défendent leur caisse de Crédit Agricole Mutuel - depuis des années - contre vents et marées... Ils seront face aux dirigeants de leur société coopérative, devant la Cour d’Appel de Poitiers, le 11 mars prochain à 14 heure.
Peut-on "vendre de la part sociale" comme on vend un produit financier ? Inconciliable avec la loi fondamentale du 10 septembre 1947, contre-nature. On ne peut pas spéculer sur le capital d'une société coopérative, les parts n'offrent aucune garantie de rendement, ne sont pas cessibles.
Pourtant, les caisses locales, sociétés coopératives, proposent ces parts comme placement. Risqué.
Les fonds propres ? C'est quoi pour une fédération de banques mutualistes (les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel, CRCAM, sociétés coopératives appartenant, à l'Economie Sociale et Solidaire, régies par la loi du 10 septembre 1947) liée à une filiale commune (cotée en Bourse, Crédit Agricole Société anonyme, CASA...) qui assure des missions... marginales en principe ???
Un jugement - attendu par dix millions de sociétaires - sera rendu le 19 janvier par le TGI de Saintes. Que risquent les clients des caisses de Crédit Agricole qui refusent de rester passifs ? Les dirigeants peuvent-ils, dans le cadre de la loi du 10 septembre 1947, pour se protéger de tout contrôle, les exproprier en les désignant comme « mauvais sociétaires » ? (Publié sur le blog de PLC le 10).
"Belles perspectives pour Scop-Ti qui est en phase de passer le cap difficile lié au manque d’un fonds de roulement. L’appel lancé, l’été dernier, à un financement participatif, semble avoir bien marché et permet à la coopérative ouvrière de surmonter ses difficultés".(un article de "La Marseillaise")