« En poésie, on ne cherche pas à mettre des mots ici ou là pour que ça soit joli, mais on tente désespérément de témoigner de la vérité équivoque du monde », Arthur Teboul, auteur – compositeur - interprète, poète, vocaliste et parolier du groupe Feu! Chatterton**, également écrivain et parfois acteur.
Le peintre picard Edouard Lévêque définissait ainsi sa chère Côte d’Opale, "cette pierre précieuse, aux tons laiteux (…) qui jette tour à tour des éclats de vert et de rouge, en passant par toute la série des couleurs intermédiaires (…) et qui viennent expirer jusque sur la grève en une mousse légère que le vent emporte".
« … On a vu souvent / Rejaillir le feu / De l'ancien volcan / Qu'on croyait trop vieux / Il est, paraît-il / Des terres brûlées / Donnant plus de blé / Qu'un meilleur avril / Et quand vient le soir / Pour qu'un ciel flamboie / Le rouge et le noir / Ne s'épousent-ils pas ?… », Jacques Brel « Ne me quitte pas ».
« La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. »… « Le vers écrit ne doit être que la version originale d'une photographie, d'un tableau, d'une sculpture… », Léo Ferré dans « Préface » écrite en 1956.
« Le café, la première tasse de café, est le miroir de la main, de cette main qui tourne le breuvage. Ce café est déchiffrement du livre ouvert de l'âme, devin des secrets que le jour renferme. » Mahmoud Darwich « Une mémoire pour l'oubli » (Beyrouth, un jour d'août 1982).
« Un fleuve est un personnage, avec ses rages et ses amours, sa force, son dieu hasard, ses maladies, sa faim d’aventures » disait Jean Giono, écrivain et cinéaste, à propos de la Durance et de ses eaux vives alpines ajoutant « Ce n'est pas qu'elle soit méchante, mais pour elle le bien et le mal, c'est pareil ».