« Nous avançons dans la vie comme des funambules, persuadés que le temps nous aidera à mieux maîtriser notre équilibre sur la corde tremblante de l'existence… » écrit le romancier Bruno Combes en 2016.
L’automne, le temps du bonheur tranquille et du spleen : « En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles. » citation de Gibran Khalil Gibran, poète libanais, dans « le sable et l’écume ».
« Finalement, la solitude c’est se lover dans la soie de son âme, devenir chrysalide et attendre une métamorphose qui ne saurait tarder. » Citation de Johan August Strindberg, écrivain, dramaturge et peintre suédois, quelques mots repris de son autobiographie intitulée « Seul » et écrite en 1903.
« … L’union de la terre et du soleil n’eût pas suffi à engendrer le blé. Il y a fallu l’intervention de l’homme, de sa pensée inquiète et de sa volonté patiente… » Extrait d’un poème en prose de Jean Jaurès en 1921, « Le blé ».
« Trois mille six cents fois par heure, la seconde chuchote : souviens-toi ! Rapide, avec sa voix d’insecte, Maintenant dit : je suis Autrefois et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde ! ». Ces vers de Charles Baudelaire révèlent « l’horloge » et l’angoisse du temps qui file, imposant sa loi aux hommes.
« Je m'incline devant le miracle artistique de cette brillante Ukrainienne », avait lâché Pablo Picasso, visitant à Paris une exposition des œuvres de Maria Primachenko, artiste autodidacte hors normes, imprégnée de références populaires et du patrimoine culturel ukrainien, séraphine de l’art naïf et peintre symbole du pacifisme universel.
Un jour un jour : « Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange, Un jour de palme, un jour de feuillages au front, Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront, Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche. » complicité entre deux poètes : Jean Ferrat et Louis Aragon.
Du haut de ce promontoire, porté par les embruns du grand large, le regard poétique et le destin fatal de ces voyageurs immobiles, solitaires face à l’immensité du spectacle qui les emmènera jusqu’aux abimes mystérieux des fonds marins. Dans les contours diffus de l’horizon, sur les flots désarçonnés, la mer, capricieuse, voluptueuse, se trémousse avec ses ballerines d’écume.
« Le flou augmente le pouvoir d’action de celui qui veut taire ses objectifs secrets au plus grand nombre » citation de l’écrivain, auteur, scénariste, dialoguiste, Stéphane THERI.